Belga - Des phénomènes météo extrêmes ont touché 61 millions de personnes en 2018 (UCLouvain)

Anonyme • 29 janvier 2019
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BRUXELLES 29/01 15:10 (BELGA) 
En 2018, 10.373 vies ont été perdues dans des catastrophes naturelles, dont la majorité étaient des tremblements de terre et tsunamis, qui ont touché 61,7 millions de personnes, selon une analyse de 281 phénomènes enregistrés par le Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres (CRED) de l'UCLouvain.

Les décès à la suite des principales catastrophes naturelles sont en recul en 2018, ce qui peut être attribué à l'amélioration du niveau de vie et à une meilleure gestion du risque de catastrophe, ainsi qu'à l'absence de catastrophes majeures.

En effet, entre 2000 et 2017, 77.144 décès étaient enregistrés en moyenne. Des moyennes annuelles qui étaient gonflées par des catastrophes comme le tsunami dans l'océan Indien (2004), le cyclone Nargis (2008) ou le tremblement de terre à Haïti (2010).

Plus précisément, l'an dernier, selon les statistiques du Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres (CRED), les tremblements de terre, tsunamis et l'activité volcanique ont touché 3,4 millions de personnes et ont provoqué plus de décès que tout autre type de catastrophe, notamment en Indonésie (4.417), au Guatemala (425) et en Papouasie-Nouvelle-Guinée (145).

Les inondations ont perturbé l'existence de 35,4 millions de personnes, dont 23 millions au Kerala, en Inde. Ces catastrophes ont provoqué la mort de 2.859 personnes, parmi lesquelles 504 en Inde, 220 au Japon, 199 au Nigeria et 151 en Corée du Nord.

Un nombre record de décès a aussi été enregistré à la suite des incendies en Europe et en Amérique du Nord. Les incendies en Grèce ont été les plus meurtriers en Europe (156 personnes). Aux Etats-Unis, les incendies, les plus coûteux observés en un siècle (16,5 milliards de dollars), ont tué 88 personnes.

Par ailleurs, la sécheresse a touché 9,3 millions de personnes dans le monde (dont 3 millions au Kenya, 2,2 millions en Afghanistan, 2,5 millions en Amérique centrale). Toujours en 2018, les tempêtes ont frappé 12,8 millions d'individus et causé au moins 1.593 décès.

"Les répercussions sur le plan humain de ces phénomènes sont difficiles à quantifier. Pourtant, il est nécessaire de le faire d'urgence, surtout afin de recenser les indicateurs objectifs de développement durable", relève Debarati Guha-Sapir, directrice du CRED.

"Si nous souhaitons diminuer les pertes découlant de catastrophes, nous devons améliorer notre gestion du risque de catastrophe", poursuit Mami Mizutori, représentante spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe des Nations Unies, citée dans le communiqué. "Nous devons éviter la création de nouveaux risques grâce à une meilleure utilisation du sol, des réglementations urbanistiques et des codes de construction plus stricts, ..."

Keywords:
ENSEIGNEMENT / ENVIRONNEMENT / CATASTROPHES / #CLIMAT / SHORT

Metadata:
INT 3 GEN fr Author: HCA

ID: 98055962