Belga - Le président de la Fef démissionne

Anonyme • 14 mars 2019
Actualité dans le groupe [ARES] Personnel

Des « tensions internes » à la Fédération des étudiants francophones ont encouragé son actuel président au départ, deux mois avant les élections.

La journée est riche en actualité… », souffle Maxime Michiels, actuel président de la Fédération des étudiants francophones (Fef). En poste depuis avril dernier, sa démission a fuité sur le site de la RTBF ce matin. En parallèle de la fin d’existence de l’Unécof, deuxième syndicat étudiant, cette annonce bouscule le monde de l’enseignement supérieur.« Je n’avais pas prévu d’annoncer cette décision aujourd’hui, contextualise-t-il. Elle a été prise il y a plus d’une semaine au terme d’un processus entamé en janvier et de longues discussions. »

Les raisons du départ

Outre le coordinateur qui preste son préavis, le président et le secrétaire général vont se retirer. Une série de tensions au sein de l’organisation ont motivé cette décision. « Vu la taille de notre Fédération, il est normal que des tensions existent, poursuit Maxime Michiels. Mais ici, elles se sont cristallisées au point de rendre le travail de moins en moins évident. »

L’équipe aurait reproché à son président son manque de proximité avec ses membres : « Il est clair que je me suis plus consacré aux relations avec la presse et le monde politique, explique-t-il. Mais je me suis engagé à faire un mandat pour maintenir un bon travail de manière soutenue. Lorsque les tensions subsistent, entre personnes qui doivent travailler ensemble pour avancer… »

Une transformation « nécessaire »

Le bientôt ex-président insiste : « Cette décision a été prise dans l’intérêt de la Fef. La situation actuelle de la Fef n’est pas mauvaise : nous ne sommes ni en crise, ni à l’arrêt. Nous continuons d’avancer, mais pour le faire de manière plus optimale, il fallait un changement dans nos conditions de travail. Un changement qui passe par l’organisation d’un nouveau bureau, plus pacifié. »

À ce stade, il n’y a pas encore de remplaçant désigné pour ces postes. Une concertation interne est en cours et le processus démocratique est enclenché : l’élection d’un nouveau bureau aura lieu dans deux semaines, le week-end du 23 mars.