BRUXELLES 03/06 13:53 (BELGA)
La Belgique a rattrapé son retard en matière de recherche et développement sur ses voisins, l'Allemagne, les Pays-bas, la France et le Royaume-Uni, ainsi que sur les Etats-Unis et le Japon, qui, tous, constituent ses principaux partenaires commerciaux.
Les crédits budgétaires, donc pas les sommes réellement engagées, ont augmenté de 24,6% à prix courants (nominal) et de 7,9% à prix constants (tenant compte de l'inflation) ces dix dernières années, avec un infléchissement vers le bas en 2009, au sortir de la crise financière, et en 2015, a communiqué lundi l'administration de la politique scientifique, Belspo.
L'effort est essentiellement, et de plus en plus, porté par la Flandre qui représentait 55% de l'engagement en 2017 pour 48% dix ans plus tôt. Si la part de la Communauté française est restée stable autour des 12%, on constate une baisse des crédits wallons, en-dessous des 10%, en 2017. En forte augmentation, la part bruxelloise reste relative, autour des 2%. Enfin, Belspo note que si les données budgétaires de 2018 venaient à être confirmées, on observerait une réduction significative des crédits de l'autorité fédérale oscillant jusqu'ici autour des 23%.
Belspo se montre plutôt optimiste sur l'évolution globale de la Belgique par rapport à ses partenaires, d'autant plus que la comparaison ne tient pas compte de l'aide fiscale accordée par le pays à la recherche et au développement. Or, celle-ci est devenue très importante.
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