Revue de presse du 29.10.2019

Anonyme • 29 octobre 2019
Article dans le groupe [ARES] Personnel
Table des matières
Infrastructures - Duferco devient site d’étude pour étudiants et chercheurs
Entrepreneuriat étudiant
Le CHECk à l’écoute des jeunes LGBT+
Événements
  •  
  •  
Infrastructures - Duferco devient site d’étude pour étudiants et chercheurs

Duferco devient site d’étude pour étudiants et chercheurs

Page 14
* La Dernière Heure : Mons - Centre - Charleroi
 

Très présentes en Wallonie et dans le nord de la France, les ressources contenues par les friches fluviales sont variées : zones humides, patrimoines industriels, infrastructures logistiques, espaces publics, gisements fonciers, etc. Ces ressources en font des espaces soumis à la pression immobilière. Vu l’objectif de la Commission européenne, visant à supprimer d’ici à 2050 l’extension des surfaces urbanisées et sa déclinaison dans les politiques régionales, la pression foncière ne pourra que croître sur ces friches.

Celles-ci risquent d’être considérées à court et moyen terme uniquement sous l’angle du gisement foncier, au détriment des autres ressources, moins rentables mais nécessaires au bon fonctionnement territorial. C’est sur base de ce constat que le microprojet Interreg Blue a vu le jour. Les actions développées dans le cadre de ce projet viseront plusieurs objectifs, allant de l’échange de connaissances via des journées de rassemblement entre chercheurs, étudiants et gestionnaires locaux à la valorisation et la dissémination de ces échanges.

Pour ce faire, c’est un atlas pédagogique et commenté qui verra le jour, en plus d’un jeu vulgarisant le rôle des acteurs du domaine et d’une exposition. “L’avantage d’une approche transfrontalière permettra d’identifier les défis communs des ressources contenues par les friches fluviales, de sensibiliser aux différents métiers qu’elles mobilisent et de faciliter l’échange de bonnes pratiques relatives à leur aménagement” , explique-t-on du côté des auteurs d’Interreg Blue.

Concrètement, une semaine intensive d’ateliers organisée à partir du cas de La Louvière en 2019 (le site Duferco) et une autre semaine organisée à partir du cas de Marquette (France) en 2020 rassembleront des étudiants de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université de Mons et de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de l’Université de Lille (IAUL). Elles viseront l’élaboration de scénarios prospectifs de développement à travers l’élaboration de schémas directeurs.

C’est sur base de ces schémas directeurs que l’atlas commenté sera élaboré et que le jeu de rôle sera présenté au sein de l’exposition, qui devrait voir le jour à l’horizon 2021. “L’échange des bonnes pratiques constituera l’intérêt des acteurs mobilisés.” Rappelons que le recyclage des friches répond à la lutte contre un étalement urbain transfrontalier quasi homogène.

E. Brl.

Le projet débutera à La Louvière et sera ensuite poursuivi sur le site de Marquette, en France.DR

Table des matières ↑
Entrepreneuriat étudiant

Des taxis pour femmes only

Page 7
* Sud Presse : La Capitale
 
 

Samedi soir deux taxis ont roulé un moment en n’emmenant que des femmes comme clients. Une concrétisation du plan de Girl’s Ride, un nouveau service taxi pour et par les femmes.

Une course chez Girl’s Ride coûtera 10 euros, annonce l’équipe taxi via son compte Instagram. Girl’s Ride est une initiative d’une étudiante de 24 ans, qui juge ne pas être toujours en sécurité comme femme quand elle circule dans la ville, précise Bruzz qui donne l’info. Elle a lancé un appel via Instagram aux femmes pour qu’elles partagent leurs expériences négatives en taxi.

Elle a décidé de se mettre au volant et a déjà trouvé une autre femme chauffeur. Comment ce service taxi va fonctionner précisément n’est pas encore clair. Mais ces dames ont déjà reçu beaucoup de réactions sur leur page et comptent déjà plus de 1.000 abonnés à leur compte.

Table des matières ↑

Des lunettes connectées pour les livreurs

Page 7
* Sud Presse : La Meuse - Basse Meuse, La Meuse - Liège
 

Les livreurs à vélo sont de plus en plus nombreux dans notre Cité ardente. Mais trouver son chemin pour livrer une pizza chaude en un temps record, au milieu de la circulation, n’est pas toujours évident. Pour assurer la sécurité de ces coursiers, trois étudiants liégeois ont mis au point des lunettes connectées.

Le principe est simple. « Le livreur a une application qui est reliée à un navigateur (comme Waze ou Googles Maps, NDLR). On fixe un petit dispositif à nos lunettes, qu’elles soient de vue ou de soleil. Ensuite, à travers celles-ci, on peut voir les directions à prendre selon notre itinéraire, la vitesse à laquelle on roule, des alertes par rapport à un carrefour dangereux… », explique Antoine Malherbe, l’un des étudiants à l’initiative du projet nommé « Get Your Way ».

Un concept à la « James Bond », avec un écran de GPS directement affiché sur les lunettes du coursier. « L’objectif, c’est vraiment d’améliorer la sécurité des usagers des deux-roues », affirme Antoine Malherbe.

Direction le Texas

Le projet est né grâce à l’association de trois étudiants en ingénieur civil à l’université de Liège : Antoine Malherbe, Maxence Culot et Nicolas Dessambre. « On a eu un cours l’année passée où l’idée c’est de créer sa start-up de A à Z. Nous sommes tous les trois sportifs et moi j’aime particulièrement le vélo », raconte Antoine Malherbe. « On a eu l’idée de cet appareil pour les deux-roues, qui sont des usagers faibles de la route. On a voulu mettre au point quelque chose qui pourrait les aider », continue-t-il.

Fin mai, ils remportent alors un concours au sein de l’université qui leur permet d’accéder au programme de coaching de StarTech. Il s’agit d’un programme de formation qui s’étale sur environ dix semaines pour aider les étudiants ingénieurs à entreprendre et à développer un projet prototype commercialisable.

Au total, 300 étudiants ont participé au programme StarTech, à l’issue duquel six projets ont été retenus pour la grande finale. « Get Your Way » termine donc premier de la compétition et remporte un voyage aux États-Unis pour approfondir leur connaissance.

« On ne s’y attendait pas car les autres projets étaient super biens aussi. C’est une opportunité incroyable ! », confie Antoine Malherbe. « En septembre l’année prochaine, nous allons tous les trois à la Texas A&M University pour découvrir la culture américaine, fort centrée sur les start-up ».

D’ici là, les trois amis vont continuer à travailler sur leur prototype. Ils espèrent que l’appareil sera au point d’ici la fin de l’année pour commencer une levée de fond début 2020. « Selon nos premières estimations, on aura besoin d’environ 250.000 euros », précise le jeune homme.

Pour ces étudiants de master 1, l’objectif est d’obtenir leur diplôme, en même temps que le lancement de leur start-up. Soit d’ici un an et demi.

Victorine Michel

Table des matières ↑

Carolographie : le site web est lancé !

Page 10
* Sud Presse : La Nouvelle Gazette - Charleroi
 

Les trois jeunes étudiants ont inauguré une nouvelle étape de leur projet photographique : un site web plus pro et avec plus de contenus sur Charleroi. Alexis, Augustin et Martin ont fait du chemin depuis deux ans. Ils viennent tout juste de lancer leur site web consacré à Charleroi : www.carolographie.be. Nous vous les avions présentés en août dernier : avec leur projet, ces trois amis s’étaient donné l’ambitieuse mission de faire découvrir et de sublimer Charleroi – son histoire, son patrimoine, ses spécificités – par la photographie.

Depuis août, tout s’est un peu emballé pour nos passionnés du Pays Noir : « En quelques mois, on a vu les compteurs de la page Facebook s’affoler et dépasser la barre symbolique pour tous les Carolos de 6000 likes ! On doit avouer que nous sommes très heureux ! » Entre-temps, ils ont repris le chemin de l’université…

Une expansion sur le web

Surtout présents sur les réseaux sociaux – Facebook et Instagram en tête –, ils proposent désormais depuis quelques jours un site internet bien plus riche en contenu. Après des mois de travail, ils sont très satisfaits de ce nouveau tournant donné à leur projet : « Plus de 2.000 visiteurs sont venus sur carolographie.be depuis ce samedi 13h ; ce qui nous semble vraiment être un début encourageant. »

S’ils ont choisi de se lancer sur le web, c’est aussi pour prendre de la distance avec les réseaux sociaux, faciliter la navigation, proposer un support professionnel et toucher un public plus large. « Et puis, dans un esprit de documentation et de référencement des articles et du contenu, c’est plus simple à gérer pour nous sur un site internet que via les réseaux sociaux. »

Un site protéiforme

À côté de posts similaires à ce qu’ils mettent déjà régulièrement sur les réseaux sociaux, les trois étudiants carolos proposent des quizz sur l’histoire de Charleroi, des anecdotes étonnantes, des conseils, des articles, une carte interactive avec leurs coups de cœur ou encore des classements des lieux à ne pas manquer…

De photographes amateurs, les trois étudiants s’improvisent donc créateurs web et journalistes. Et ils ne sont pas prêts de s’arrêter là : ils viennent ainsi de rejoindre l’aventure Studentlab de Charleroi Entreprendre : « On travaille avec eux sur l’avenir et l’expansion éventuelle du projet, on a hâte de voir les choses avancer mais rien de plus à dévoiler de ce côté-là… Et puis, la patience est une vertu ! »

Maxime Maillet

Table des matières ↑

« Bootrek », un deuxième projet liégeois récompensé

Page 11
* Sud Presse : La Meuse - Huy Waremme
 
 

Parmi les finalistes, un autre projet liégeois s’est fait remarquer. Il s’agit de « Bootrek », un fauteuil de randonnées pour les personnes à mobilité réduite. Si les mono-roues tout terrain existent déjà, les trois étudiants liégeois souhaitent en créer un plus léger, en bambou, et moins cher.

« Tout est parti d’un exercice en cours. Notre professeur nous a présenté un mono-roue déjà existant et nous a proposé de l’améliorer. Nous avons donc imaginé un produit plus écologique, léger et bon marché », expliquait Maxime, l’un des membres de l’équipe, dans nos pages.

Pour concrétiser leur prototype, ils devaient à l’époque récolter 8.000 euros. Un heureux crowdfunding s’est finalement terminé en mai dernier, affichant la coquette somme de 13.000 €.

Début septembre, la fabrication des différents éléments du fauteuil était sur le point de se terminer.

Ils ont également séduit le jury et ont remporté la troisième place du concours.

VMI

Table des matières ↑

Girl’s ride : Un service de covoiturage 100 % féminin

Page 14
* La Dernière Heure : Bruxelles
 
 

Dix euros pour un trajet en taxi le samedi de 21 h à 4 h du matin à Bruxelles : c’est ce que propose Girl’s Ride aux Bruxelloises. Comme son nom l’indique, le service est en effet adressé aux femmes et est entièrement géré par des femmes. “On veut permettre à toutes celles qui le désirent de se faire conduire tous les samedis soir par des filles dans la capitale” , annonce l’initiatrice du projet sur Instagram.

La jeune femme se décrit comme une étudiante de 24 ans qui a décidé de lancer Girl’s Ride dans une démarche positive. “L’indépendance des femmes ainsi que leur bien-être au sein de la société est ma plus grande préoccupation. De plus, mon expérience personnelle me prouve tous les jours qu’il est parfois difficile de se sentir en sécurité” , explique-t-elle.

Actuellement, Girl’s Ride est un service de particulier à particulier. Deux conductrices en font pour l’instant partie . “Nous sommes surprises de l’ampleur que prend notre initiative mais très fières du projet et des retours positifs que nous avons eus. Afin de proposer un service optimal, la mise en place prendra plus de temps que prévu.”

SEM

Le service est adressé aux femmes et est entièrement géré par des femmes. JC Guillaume

Table des matières ↑
Le CHECk à l’écoute des jeunes LGBT+

Le CHECk à l’écoute des jeunes LGBT+

Page 11
* Sud Presse : La Nouvelle Gazette - Charleroi
 

En 2017, Antinéa (22 ans) et Andy (23 ans) ont fondé le pôle Carolo du CHE – le cercle homosexuel étudiant. « Quand j’étais étudiante à Namur, j’ai découvert le CHEN [pôle namurois] et je me suis dit en revenant à Charleroi que je devais créer ce type d’endroit où je me sentais vraiment bien. »

Si le nom original ne fait référence qu’aux communautés homosexuelles, l’association s’adresse en réalité à tous les membres de moins de 30 ans de la communauté LGBT+ (L pour lesbienne ; G pour gay ; B pour bisexuelle ; T pour transsexuelle ; le + pour toutes les autres sexualités et identités de genre). Les différents pôles – Charleroi, Namur, Liège, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, IdenTIQ (pôle transsexuel) – forment ensemble une même fédération, les CHEFF (les Cercles Homosexuels Étudiants Francophones Fédérés). « Le pôle est la base de tout. Quant à la fédération, elle est là pour nous chapeauter, nous aider, nous unir. »

La mission principale de ces différents pôles : assurer un accueil pour tout jeune LGBT+ qui cherche des réponses, du soutien, des conseils ou qui souhaite simplement s’exprimer sur ce qu’il vit au quotidien, sur sa sexualité, sur son identité de genre. En cela, le jeune ne s’isole pas au sein de la société, mais sociabilise avec d’autres individus avec qui il partage des points communs. « N’avoir personne avec qui parler est horrible pour tout jeune. »

Outre la sociabilisation et l’accueil, le CHECk a aussi une mission d’éducation et de sensibilisation. « Déconstruire le genre, faire découvrir la culture LGBT+, instruire sur le spectre du genre dans une approche intersectionnelle constituent un axe important du CHECk. »

Des permanences et des sorties culturelles

Concrètement, le CHECk propose des permanences pour deux types de publics : les étudiants 2 fois par mois de 17h à 22h et les élèves de secondaires le premier mercredi du mois de 13h à 16h. Notons qu’offrir des lieux de rencontre et d’écoute pour des adolescents est une initiative lancée spécifiquement par le pôle carolo. « Nous voulions nous adresser à tous les publics jeunes, d’autant plus que de nombreuses écoles secondaires sont implantées au cœur de Charleroi. » Sur le long terme, l’association souhaiterait faire le tour des écoles et des centres PMS de la région pour assurer davantage de visibilité, d’autant plus que les CHEFF peuvent désormais compter sur l’aide d’une détachée pédagogique.

Outre les permanences, le CHECk essaye de diversifier ses activités en proposant des soirées de rencontre avec d’autres pôles ou des sorties culturelles au théâtre ou au cinéma (comme prochainement le Focus Hétéroclite au théâtre de l’Ancre). Et puis l’association tient compte aussi des particularités de ses participants : « L’une des membres était par exemple mal dans sa peau par rapport à son poids. Avec notre déléguée d’animation, nous avons alors réalisé des activités sur l’estime de soi. Parler de soi de manière positive ou se faire des compliments est important. » Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur leur site internet : https ://www.lescheff.be/charleroi/ . Les locaux, eux, se situent au 50-52, rue de Marcinelle à Charleroi.

Maxime Maillet

Table des matières ↑

Le futur campus comme tremplin ?

Page 11
* Sud Presse : La Nouvelle Gazette - Charleroi
 
 

Pour sa troisième année d’existence, l’association connaît une belle évolution. « La première année, nous étions juste nous deux et nous attentions chaque semaine des participants. Cette année, nous avons pu monter notre propre comité ; nous comptons de plus en plus de membres motivés à prendre la relève. » Des nouveaux moyens humains donc pour organiser toujours plus d’activités, et grâce à la Maison-Arc-En-Ciel de Charleroi qui assure un soutien technique et des acteurs spécialisés vers qui se tourner.

Le CHECk se félicite aussi d’autres initiatives au cœur de Charleroi comme La Fête de l’Amour, organisée le 31 août dernier. Une belle réussite selon Antinéa et Andy :« On ne s’attendait pas à une telle ampleur. Je pense que le milieu associatif carolo est en pleine ébullition, à l’image de la ville. »

Toutefois, c’est le campus universitaire qui concentre le plus d’espoir. « Si le pôle carolo n’existait pas avant nous, c’est simplement parce que les études supérieures étaient peu développées jusqu’à présent : très peu de monde fait ses études à Charleroi. » L’arrivée du campus universitaire devrait donc permettre au CHECk de voir se gonfler ses rangs et d’augmenter sa visibilité.

Maxime Maillet

Table des matières ↑
Événements

Habiter « léger », c’est tendance !

Page 9
* Sud Presse : La Province
 
Succès de foule et de badauds intrigués pour le premier festival de l’habitat léger sur la friche Boch. L’événement était organisé par l’UMons et la ville de La Louvière, qui s’est engagée dans une réflexion à long terme sur «la ville de demain» et en particulier sur la présence d’un «habitat léger» sur son territoire.

Depuis l’été 2018, la Friche Boch expérimente une autre façon d’habiter la ville, d’une manière plus respectueuse de l’homme et de l’environnement. La ville s’en est inspirée et avec les porteurs de projets, elle a lancé son premier festival sur le sujet…

L’événement programmé sur tout le week-end était coorganisé par la Ville de La Louvière, la section «Architecture et Urbanisme» de l’université de Mons (UMONS), Havresac, de l’ASBL «Habitez Léger» et Living Light Expérience.

Il avait pour but de montrer au public un autre type d’habitat possible alternatif et plus léger. Une façon réaliste d’aborder le futur et le besoin d’habitat suite à l’explosion démographique dans nos régions.

Yourte, chalet «tiny house», caravane, roulotte, maison en terre-paille, dôme, Mobil-home, cabane, etc., l’habitat léger s’est présenté sous toutes sortes de formes pendant deux jours à la friche Boch au boulevard des Droits de l’homme à La Louvière.

Plus de mille entrées

Villages de constructeurs, conférences, animations, concerts, les deux journées de découverte se voulaient aussi festives, d’où l’appellation «Festival de l’Habitat léger». Marie Godart, de l’ASBL «Habitez Léger» faisait un premier bilan ce dimanche en fin de matinée.

«Nous sommes ravis de l’intérêt que suscite notre premier festival auprès du «tout public», nous avons enregistré plus de mille entrées le premier jour et ce matin, malgré la grisaille le monde ne cesse d’affluer. En Wallonie, 25.000 personnes occupent un habitat léger, et ce chiffre ne cesse de s’accroître pour toute une série de raisons: le coût insensé du logement, l’écologie et les enjeux climatiques, la pression démographique, l’envie de changer nos modes de vie. Le changement devient une réalité…»

Vivre dans une yourte

Élise et Fabien habitent depuis plus de deux ans, en région montoise, dans une yourte. «C’est très facilement modulable: pour l’extérieur en fonction des saisons on enlève ou ajoute des couches. À l’intérieur, nous disposons de tout le confort possible, nous sommes raccordés à l’eau, on dispose d’une cuisine, d’une salle de bain avec douche et de tout le confort possible, même si le luxe ne nous est pas indispensable. »

« C’est le mode de vie qui nous convient! Nous en avions marre du «tout à la consommation».»

La «Tiny Home»

Le concept a eu un gros succès aux USA et débarque depuis peu en Europe. En Belgique, ce petit habitat (en bois) roulant a des normes précises à respecter: 4m de haut maximum sur 2,55m de large avec un poids de max 3,5T et pour s’installer à long terme il faut un permis d’urbanisme simplifié.

« Notre jeune entreprise est située à Mesnil-Saint-Blaise et nous occupons 6 personnes. Actuellement nous vendons un modèle unique par mois, ils sont tous réalisés sur mesures à la demande du client. Le prix varie de 35 à 55.000 euros, voire plus si l’acheteur souhaite encore plus de confort. Nous progressons rapidement et souhaitons devenir numéro un en Belgique. »

Le week-end aura aussi été festif avec une multitude de conférences, animations et concerts. Les objectifs fixés semblent avoir été atteints, voire dépassés. Le festival ne sera probablement pas une opération «one shot», les organisateurs seront tentés de le réorganiser à La Louvière et peut-être aussi ailleurs pour faire tache d’huile…

Régis Duez

Table des matières ↑

Une grande expo dédiée à Hubert Grooteclaes

Page 10
* Sud Presse : La Meuse - Verviers
 

Le 23 octobre 1994 décédait Hubert Grooteclaes. Le photographe né à Aubel en 1927 et ayant tiré le portait de grands artistes de son temps, comme Louis de Funès, Charles Aznavour ou encore Jacques Brel sera l’objet d’une grande exposition au centre culturel d’Aubel. Dès le 8 novembre, il sera possible d’admirer une fois encore ces fameuses photos qui montrent le pays de Herve comme nulle autre.

Avec des étudiants de St-Luc

Un grand honneur pour l’échevine de la culture Kathleen Perée. « Hubert Grooteclaes reste assez connu dans le village mais les plus jeunes ne savent pas toujours qui il est. C’est justement l’occasion de le faire découvrir. »

En plus des photos de ce grand monsieur, l’exposition aura un autre volet. Les filles de l’artiste ont en effet contacté la section photographie de l’école de Saint-Luc. Logique, Hubert Grooteclaes y a enseigné. Les étudiants ont été invités à se rendre à Aubel afin d’immortaliser la commune. « Le but n’était pas vraiment d’imiter Hubert Grooteclaes », signale Vincent de Waleffe, ancien élève et documentaliste qui s’occupe des œuvres de l’Aubelois. « D’ailleurs, en cours, il ne montrait jamais ses photos.

L’exposition se tiendra du 9 au 24 novembre au centre culturel d’Aubel.

A.R.

Table des matières ↑