Revue de presse du 30.10.2019

Anonyme • 30 octobre 2019
Article dans le groupe [ARES] Personnel
Table des matières
Engagement étudiant/FEF - Des étudiants réclament à la Fédération la gratuité de l’enseignement supérieur
Les étudiants veulent que leurs stages soient payés
L’UCLouvain ouvre ses auditoires aux rhétos
Entrepreneuriat/ULB - Un incubateur spécialisé dans l’alimentation et l’agri tech
Charleroi en piste pour booster la mobilité des étudiants de l’UE
Une intelligence artificielle belge peut prédire les incidents cardiaques
Carte blanche - Pour une réorganisation de l’enseignement supérieur
Informatique/Let’s Meet ULB - Une appli de rencontres “anti-stéréotype”
Recherche - Sommes-nous tous des Khoïsans ?
Entrepreneuriat étudiant - Seconde Vie pour les sépultures
Enseignement obligatoire - 650 enseignants formés au numérique à Spa
ULB - Elle croque un ver de terre dans son sandwich
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Engagement étudiant/FEF - Des étudiants réclament à la Fédération la gratuité de l’enseignement supérieur

Le «coût» de bambou des étudiants

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* L'Avenir : Namur, Brabant Wallon, entre Sambre et Meuse, Le Courrier de l'Escaut, Le Courrier, Luxembourg, Huy-Waremme, Le Jour Verviers, Basse Sambre
 

Pascale SERRET

Mardi, dès 7 heures du matin, une petite trentaine d’étudiants mobilisés par la Fédération des étudiants francophones (FEF) déploient leurs calicots devant le siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, place Surlet de Chokier à Bruxelles.

Ils réclament la gratuité de l’enseignement, intégrée il y a 50 ans dans la Convention de New York sur les droits économiques, sociaux et culturels, signée par la Belgique en décembre 1968 et ratifiée en avril 1983. « Les étudiants ne peuvent plus attendre! »

De 8 000 à 12 000€

« La diminution du coût des études, c’est une longue lutte. La première action de la FEF pour cette revendication, c’était en… 1989 », rappelle Chems Mabrouk, l’actuelle présidente du mouvement. Ceux-ci n’étaient pas nés. Ne pas se décourager…

Un check point attendait donc les ministres communautaires à l’entrée du bâtiment du gouvernement hier matin. Le défi: « traverser le parcours du combattant de la précarité étudiante» (en réalité, une barrière toute symbolique) et « être mis en demeure d’agir face à l’injustice économique que représente le coût des études supérieures ».

Les étudiants ont été reçus par le cabinet du ministre du Budget Frédéric Daerden, la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny étant retenue ailleurs. Ils ont pu parler coût, financement de l’enseignement supérieur, etc.

Concrètement, les frais des études supérieures, variables selon les filières, se situent dans une fourchette de 8 000 à 12 000€. Quel est le poste le plus lourd? Le minerval? Le logement? « Ça dépend. Pour des filières artistiques, c’est le matériel qui coûte cher. Pour d’autres, ce sera le logement, qui tourne autour de 500€ à Bruxelles et 400€ en Wallonie », résume Chems Mabrouk.

Les engagements de la nouvelle équipe gouvernementale, repris dans la Déclaration de politique communautaire (lire ci-contre), vont dans le bon sens, admettent les étudiants: meilleur accompagnement des étudiants, élargissement du gel du minerval aux cursus qui y échappent actuellement, etc. « Mais l’objectif de nos actions, c’est de s’assurer que le gouvernement va bien concrétiser ses engagements », insiste la présidente de la FEF.

Et pour être sûrs d’avoir été entendus, les étudiants reviendront au même endroit le 14 novembre. La mobilisation devrait être plus dense. « On espère 300 étudiants. » Les vacances seront finies.

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À quoi s’engage la FWB?

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* L'Avenir : Namur, Brabant Wallon, entre Sambre et Meuse, Le Courrier de l'Escaut, Le Courrier, Luxembourg, Huy-Waremme, Le Jour Verviers, Basse Sambre
 
 

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles veut rendre l’enseignement supérieur accessible à tous. Comment? Voici quelques leviers repris dans la Déclaration de politique communautaire (DPC): élargir le nombre de bénéficiaires des droits d’inscription réduits; poursuivre le gel du minerval et l’élargir à tous les cursus; augmenter le budget consacré aux allocations d’études, ce qui permettra d’accroître le nombre de bénéficiaires et d’octroyer des montants plus importants à certains jeunes; encadrer le coût des supports de cours et circonscrire leurs coûts qui peuvent être réclamés aux étudiants; octroyer un financement complémentaire, dans le cadre des allocations d’études, aux étudiants koteurs, etc.

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...Des étudiants réclament à la Fédération …

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* La Dernière Heure : Namur Luxembourg, Charleroi, Liège, Bruxelles, Ath Tournai, Mons - Centre - Charleroi, Brabant Wallon
 

enseignement bruxelles

Des étudiants réclament à la Fédération la gratuité de l’enseignement supérieur

La Fédération des étudiants francophones (Fef) a réuni une vingtaine de jeunes, mardi matin, devant le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, place Surlet de Chokier à Bruxelles, afin de lui réclamer la gratuité de l’enseignement supérieur. Selon les données de la Fef, une année étudiante coûte entre 8 000 et 12 000 euros. Une somme qui n’est pas à la portée de tous et qui rend de fait l’enseignement supérieur parfois inaccessible. Or, rappelle la fédération étudiante, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, signé il y a 50 ans, institue que “l’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité […] notamment par l’instauration progressive de la gratuité”.

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Les étudiants veulent que leurs stages soient payés

De quoi parle-t-on ?

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* La Libre Belgique : édition nationale, Liège, Hainaut, Brabant Wallon, Bruxelles
 
 

Un ou plusieurs stages sont obligatoires pour décrocher la plupart des diplômes de l’enseignement supérieur. Ils engagent trois parties (étudiant, institution académique et entreprise) qui, avant le stage qui peut durer entre un et quatre mois, signent une convention écrite.

Le stagiaire est assuré par son institution. Les prestations effectuées dans le cadre des études ne sont pas rémunérées…

Sauf en France où une “gratification minimale” de 3,75 euros/heure est prévue à partir de la 1re heure qui dépasse les deux premiers mois de stage, et en Suisse où tout stagiaire reçoit des indemnités.

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“Pas question d’une rémunération obligatoire !”

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* La Libre Belgique : édition nationale, Liège, Hainaut, Brabant Wallon, Bruxelles
 

Entretien Monique Baus

En tant qu’administrateur de l’Union wallonne des entreprises (UWE), que pensez-vous de l’idée de rémunérer les étudiants du supérieur pour leurs stages ?

Tout est une question de compromis à trouver entre différentes optiques. On parle bien, ici, du stage effectué par les étudiants dans le cadre de leurs études supérieures. D’un côté, je peux comprendre que les étudiants posent la question. Peut-être l’argent représenterait-il une motivation supplémentaire ? D’un autre côté, l’entreprise fait déjà un investissement qui a un coût, en temps et en personnel, pour former le stagiaire, lui apprendre quelque chose de complémentaire à ce que ses cours lui ont apporté. Il peut parfois se passer plusieurs semaines avant qu’un étudiant puisse réaliser des actions par lui-même. Il y a donc clairement un win-win, même sans argent. Cela étant, certaines entreprises prévoient déjà une série de défraiements ou le remboursement de certains frais. Mais il ne peut clairement pas être question d’une rémunération obligatoire !

Les stagiaires sont-ils une corvée pour les entreprises ?

Parfois, c’est une belle opportunité. Je pense aux entreprises qui accueillent des stagiaires, non pas pour leur faire plaisir ou remplir un devoir civique, mais dans une perspective d’emploi. C’est comme une période d’essai, certes bénévole mais qui peut déboucher sur un contrat dans des secteurs où la demande est importante (programmeurs, webdesigners, etc.).

Seulement, tous les étudiants n’évoluent pas dans ces secteurs en demande. Qu’en est-il alors pour les autres ?

C’est l’occasion de dire que les étudiants ne sont plus assez bien formés aux métiers d’avenir. Il y a tout un travail à faire pour que les cours se rapprochent de la réalité de l’entreprise. Et je ne parle pas seulement de savoir-faire, mais aussi de savoirs de base (français, langues…) et de savoir-être (travail en équipe, ponctualité, respect…) Je pense aussi qu’il faut sérieusement travailler sur l’image que projette le monde de l’entreprise. Il faut redonner le goût de travailler. En Wallonie, je le dis, il y a beaucoup de choses à faire dans le cadre de beaux emplois dans de chouettes entreprises. Il faut arrêter de parler tout le temps de la pénibilité…

N’est-il pas normal que les jeunes cherchent des études, puis des stages et des emplois qui ont du sens pour eux ?

Résultat : il y a 28 000 emplois vacants ! Il y a une réalité: les entreprises recrutent des gens de plus en plus qualifiés. Et cette tendance va continuer à augmenter. Pour en revenir au sujet, les étudiants réclament des stages qui servent à quelque chose, pas de bouche-trou ni de main-d’œuvre gratuite. Bien. Mais savez-vous qu’il y a beaucoup plus de stages que de candidats ? Aujourd’hui, un peu partout dans le pays, des centaines de stages ne trouvent pas preneur. C’est pourquoi nous réclamons depuis longtemps une cartographie des stages.

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Les étudiants veulent que leurs stages soient payés

Page 5
* La Libre Belgique : édition nationale, Liège, Hainaut, Brabant Wallon, Bruxelles
 

Formalité incontournable pour décrocher un diplôme, le stage est une étape importante du parcours de chaque étudiant : il constitue parfois la première expérience dans le monde du travail ou un premier contact avec un secteur professionnel seulement étudié en théorie jusque-là. Ce rendez-vous est loin d’être anodin.

Pour savoir comment il est vécu dans l’enseignement supérieur, la Fef (Fédération des étudiants francophones) a lancé une enquête. Elle livre à La Libre les grands enseignements de son premier panorama général des conditions de travail des stagiaires, avec dix revendications en conclusion.

Pendant deux semaines, du 7 au 20 octobre derniers, un questionnaire a largement été diffusé en ligne, à l’attention de tous les étudiants du supérieur. Pas moins de six cents stagiaires ont partagé leurs expériences. La plupart de ces répondants étudient en haute école et évoluent dans les filières pédagogiques et paramédicales. C’est pourquoi les exemples repris concerneront principalement ces trois groupes.

1 La difficulté de trouver un bon stage

“Pour l’instant, je galère énormément, témoigne Marie (1), très enthousiaste vis-à-vis de sa formation d’institutrice primaire, mais toujours en quête d’un stage dans une classe de troisième ou de quatrième. J’ai eu de nombreux contacts, mais soit les places sont prises, soit l’enseignant ne veut pas de stagiaire dans sa classe…”

Pour 41 % des témoins auprès de la Fef, cette recherche a duré plus d’un mois. Si un répondant sur cinq se plaint de n’avoir reçu aucune aide de son établissement, c’est quand même ce dernier qui a trouvé le stage dans 43 % des cas recensés.

2 Le manque fréquent d’encadrement

Beaucoup des étudiants qui se sont exprimés dans le cadre de l’appel à témoins rapportent un manque voire une absence d’accompagnement.

Prenons l’exemple des étudiants qui veulent enseigner un jour. À côté du rôle de leur établissement d’études, ils sont pris en main par un maître de stage : le prof qui les accueille dans sa classe. Si certains enseignants voient des avantages à accueillir un stagiaire, d’autres émettent des réserves. Dans son mémoire consacré à la question, Claire-Amélie Porsont évoque plusieurs de leurs craintes : certains stagiaires leur sont imposés, il peut y avoir des divergences pédagogiques ou une faiblesse dans la maîtrise de la langue. D’autres enseignants redoutent également de ne pas pouvoir tout gérer en même temps : accueillir un stagiaire, débloquer du temps et de l’attention pour lui tout en continuant à assumer leur classe.

Cette difficulté est encore plus aiguë dans les secteurs où la pénurie de main-d’œuvre provoque une surcharge de travail au sein des équipes. Dans les écoles et les hôpitaux notamment.

En attendant, les étudiants se plaignent. Près de quatre stagiaires issus d’une haute école sur dix estiment n’avoir pas été assez accompagnés. C’est le cas de 42 % des stagiaires dans les catégories paramédicales et pédagogiques – pour respectivement 25 % et 29 % dans le secteur technique et l’économie.

3 Des lieux de stage trop lointains

“Je me déplace en bus et mon village est mal desservi, rapporte Shadi (1). Je dois me lever à 3 heures du matin pour attraper le bus de 4 heures, car si je prends celui de 5 heures, je suis en retard pour commencer ma journée à 7 heures.” Quelque 16 % des jeunes qui ont participé à l’enquête rapportent une distance de plus de 50 kilomètres jusqu’à leur lieu de stage. Du coup, plus de six sur dix dénoncent un impact négatif sur leur concentration et leur état de fatigue.

4 Le coût du stage gonfle encore la facture des études

Conséquence directe de ce qui précède, les frais de transport augmentent pour la plupart des stagiaires qui s’expriment. Plus d’un sur deux (54 %) effectue ce trajet en voiture. “Près d’un étudiant sur trois doit aussi se procurer des vêtements spécialisés. Avec les frais de logement et d’achat de matériel, cela peut vite monter”, insiste la présidente de la Fef, Chems Mabrouk, dont la démocratisation des études est un des dadas.

5 Les stages d’études doivent-ils être rémunérés ?

C’est un débat qui revient régulièrement : dans 98 % des cas, les stagiaires qui s’expriment n’étaient pas rémunérés. Ceux d’entre eux qui ont un job pour participer à leurs frais d’études sont donc mis en difficulté, à moins de supporter une double journée de travail…

Au prétexte d’épauler ceux-là, faudrait-il payer tous les stagiaires ? C’est une des revendications de la Fef, que ne suit pas le secteur de l’entreprise (lire ci-contre).

6 Des évaluations imprécises voire arbitraires

Parmi les autres griefs jetés sur la Toile par les stagiaires du supérieur à la demande de la Fef, relevons un problème d’évaluation. Trop souvent, les étudiants ignorent sur quoi et comment ils seront évalués. Près d’un stagiaire sur quatre pense même être noté de façon arbitraire.

7 Harcèlement et autres violences

Tina (1) témoigne : “Mon maître de stage m’a jugée sur mes vêtements, m’a critiquée sur mon poids. Mon stage a été raté, mon année de même, je n’ai pas été diplômée… J’ai été constamment rabaissée et j’ai subi un tas de critiques non constructives.” Les données récoltées pour l’enquête parlent d’humiliations et d’insultes, au point de détruire toute confiance en soi. Les violences subies vont parfois jusqu’au harcèlement sexuel.

Dans l’enquête de la Fef, un témoin sur trois parle de harcèlement ; 36 % des stagiaires de hautes écoles dans le secteur pédagogique se disent harcelés par leur maître de stage ou un autre encadrant. C’est le cas de 47 % des étudiants dans le paramédical ! Cette situation de violence pousse d’ailleurs de nombreux stagiaires infirmiers à renoncer à épouser la carrière, comme l’a aussi démontré Lénaïc Damien, infirmier en chef à la clinique Saint-Pierre d’Ottignies, dans un mémoire consacré à cette question précise.

M.Bs

(1) Prénoms d’emprunt.

Les secteurs sous pression par manque de main-d’œuvre (infirmiers, enseignants…) ont parfois des difficultés à assurer un accueil bienveillant à leurs stagiaires.

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Les dix revendications de la Fef

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* La Libre Belgique : édition nationale, Liège, Hainaut, Brabant Wallon, Bruxelles
 

1. Des listings de stages dans tous les établissements.2. Des stages de qualité , réellement pédagogiques. 3. Un meilleur encadrement par des services de soutien disponibles pour les étudiants. 4. Une rémunération pour les stagiaires ou, au minimum, le remboursement de leurs frais (transports compris). 5. Des bourses au sein du conseil social pour soutenir l’achat de matériel. 6. Si des vêtements spécifiques sont nécessaires, qu’ils soient fournis par le stage. 7. Des grilles d’évaluation claires et précises pour que chacun comprenne ce qu’on attend de lui. 8. Des lieux où le stagiaire peut parler en cas de violence subie, pression ou autre harcèlement. 9. Un échange de bonnes pratiques entre établissements dans un lieu de concertation créé à cet effet. 10. Un cadre juridique légal commun à tous les étudiants qui assure entre autres leur sécurité.

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L’UCLouvain ouvre ses auditoires aux rhétos

L’UCLouvain ouvre ses auditoires aux rhétos

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* Sud Presse : La Capitale
 

Congé ne rime pas toujours avec repos ou détente. À l’Université catholique de Louvain (UCLouvain), il y a ce qu’on appelle « les cours ouverts » ou la semaine « smart » pour les étudiants de l’université.

Chaque année, l’UCLouvain ouvre ses auditoires aux élèves de rhéto pour les aider à choisir leur future filière d’études. C’est un moment plutôt attendu pour les rhétos puisque c’est ainsi l’occasion pour eux de venir découvrir la vraie vie universitaire, celle à laquelle ils seront peut-être confrontés dans un an.

Les cours ouverts permettent donc aux élèves de dernière année du secondaire d’assister, gratuitement et sans inscription, à des cours de bachelier dans un programme d’études qui les intéresse et ainsi les aider à y voir plus clair sur ce que sont réellement les cours à l’université. « Moi, je suis venue voir un cours de psycho car je trouve le programme intéressant. J’espère que ça me plaira sinon je ne sais pas trop quoi faire comme études (rire). Et si je suis venue à Louvain-la-Neuve, c’est parce que je trouvais que les cours étaient bien expliqués sur le site. J’hésite avec Bruxelles mais ce n’était pas aussi bien expliqué là-bas. Et puis, je pense que je me sentirais plus en sécurité ici », confie Justine, une élève de rhéto.

Le campus de LLN n’est bien sûr pas le seul à proposer cette première expérience à l’université. Les campus de Woluwe, Tournai, Mons et Saint-Gilles organisent également ces cours ouverts.

L’objectif visé par cette expérience ? Donner aux rhétos toutes les clés pour leur permettre de faire un choix d’études éclairé. Et cela passe d’abord par une première immersion au sein de la ville universitaire. « Je connaissais déjà Louvain-la-Neuve mais plutôt pour le shopping. C’est nouveau pour moi la vie universitaire, c’est la première fois que j’assiste à des cours en auditoire », ajoute Justine.

Durant toute la semaine, plusieurs cours des différentes facultés sont donc accessibles librement aux futurs étudiants. Mais ce n’est pas tout : le Rhétokot, le kot-à-projet qui a pour but d’informer les élèves de rhétorique sur les études et sur la vie universitaire, est également présent tous les jours de cette semaine (excepté vendredi qui est férié) pour accueillir les visiteurs.

Tous les jours de lundi à jeudi, les kapistes se trouvent sur la Grand-Place 45 au Collège Descamps. L’occasion pour les futurs étudiants de dialoguer avec des jeunes qui connaissent déjà le campus et de poser toutes les questions qui leur viennent à l’esprit. Des visites de kot sont aussi prévues et ce mercredi, une visite du campus est même organisée en trottinette électrique.

Des visites dans les laboratoires de l’université sont également au programme avec la possibilité de discuter avec des chercheuses et chercheurs de l’UCLouvain. Et pour compléter le panel d’activités mises en place pour les rhétos, des ateliers d’orientation sont proposés par le Centre d’Information et d’Orientation de l’UCLouvain. « C’est chouette car il n’y a pas beaucoup d’universités qui proposent des cours ouverts », souligne Érine, une rhétoricienne.

Vous doutez encore sur le choix de vos études ? Pas d’inquiétude, les cours ouverts reviennent également lors de la semaine de Carnaval.

Et en plus, cela se passe toujours sur les cinq campus : Louvain-la-Neuve, Woluwe, Tournai, Mons et Saint-Gilles. Cela augmente encore davantage le choix de bacheliers.

Élisa Gabriel

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Entrepreneuriat/ULB - Un incubateur spécialisé dans l’alimentation et l’agri tech

Un incubateur spécialisé dans l’alimentation et l’agri tech

Page 3
* L'Avenir : Local: Brabant Wallon
 

CAP Innove lance ID2Food (id2food.be), un espace dédié au secteur «food et agri tech», a annoncé mardi cet incubateur d’entreprises de l’Université libre de Bruxelles (ULB) installé à Nivelles. L’initiative vise à soutenir les start-up et entreprises active dans l’alimentation saine, locale et responsable. ID2Food est soutenu par la Province, l’inBW, l’ULB, Wagralim, Keyfood, le Smart Gastronomy Lab et le centre d’investigation clinique en nutrition de l’UCLouvain. Outre une fonction de soutien aux entreprises, ID2Food se veut aussi un laboratoire d’idées avec des espaces de coworking et de la consultance/coaching. Le nouvel incubateur propose aux start-up et PME des infrastructures partagées pour tester ou valider leur projet. Il s’agit de laboratoires, d’une cuisine professionnelle, d’un espace de restauration, d’une zone de stockage et d’une halle de marché.

ID2Food est calqué sur le modèle d’ID2Move, un incubateur spécialisé dans les systèmes autonomes et les drones lancé début 2019.

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Alimentation saine: soutenir les entreprises

Page 14
* L'Avenir : Namur, Brabant Wallon, entre Sambre et Meuse, Le Courrier de l'Escaut, Le Courrier, Luxembourg, Huy-Waremme, Le Jour Verviers, Basse Sambre
 

INITIATIVE CAP Innove lance ID2Food (id2food.be), un espace dédié au secteur Food et Agri Tech, a annoncé mardi cet incubateur d’entreprises de l’Université libre de Bruxelles (ULB) installé à Nivelles. L’initiative vise à soutenir les startups et entreprises active dans l’alimentation saine, locale et responsable. Outre une fonction de soutien aux entreprises, ID2Food est un laboratoire d’idées avec des espaces de coworking et de la consultance/coaching. Le nouvel incubateur propose aux startups et PME des infrastructures partagées: labos, cuisine professionnelle, espace de restauration, zone de stockage et halle de marché.

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L’incubateur CAP Innove tourné aussi vers l’éco-responsable

Page 9
* Sud Presse : La Capitale
 
 

Après ID2Move, l’incubateur spécialisé sur les systèmes autonomes et les drones (lancé début 2019), place à la seconde spécialisation de CAP Innove avec ID2Food. Un positionnement et une stratégie nouvelle nécessaires dans un contexte de transition numérique et de digitalisation.

ID2Food et ID2Move sont également des réponses fortes au souhait du Ministre wallon de l’Economie sortant, Pierre-Yves Jeholet, de réformer l’écosystème numérique wallon en visant, notamment, à la spécialisation des opérateurs économiques existants.

La vocation de cet incubateur ? Soutenir les startups et les entreprises pour qui l’innovation constitue la solution aux enjeux d’une alimentation saine, locale et responsable tant au niveau de la production que la transformation. Outre des services d’accompagnement, ID2Food c’est aussi un laboratoire d’idées et des infrastructures partagées pour tester ou valider leur projet.

Ouvert aux producteurs, transformateurs, entrepreneurs et consommateurs, ID2Food c’est avant tout un écosystème de startups et de PME confrontées aux mêmes enjeux. Outre la favorisation de lieux d’échange entre les acteurs clés du secteur de l’alimentation, l’incubateur dispose d’une expertise de pointe grâce au développement de partenariats et de programmes d’accompagnement. A côté des espaces de coworking et de la consultance/coaching, des infrastructures partagées seront mises à disposition des entrepreneurs : laboratoires, cuisine professionnelle, espace de restauration ou encore zone de stockage avec notamment une zone frigorifique.

CAP Innove proposera également à l’écosystème ID2Food une halle de marché pouvant accueillir différentes formes d’animations ouvertes au public : une occasion unique de tester l’attractivité du marché et de confronter son projet au grand public.

Dans le cadre du Story Camp, le programme d’incubation pour startups de huit semaines lancé le 7 octobre dernier, CAP Innove accueille d’ailleurs quatre projets actifs dans le secteur du Food. Même si le camp est généraliste, un programme plus spécifique pour ces projets est prévu avec notamment du prototyping adapté au secteur et des mises en relation au sein de l’écosystème ID2Food.

Des experts du secteur sont également à leurs côtés pour les aider et répondre à toutes leurs questions.

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Charleroi en piste pour booster la mobilité des étudiants de l’UE

Charleroi en piste pour booster la mobilité des étudiants de l’UE

Page 14
* Le Soir : Wallonie
 

Didier Albin

Pour être admise à l’université, Jessica avait besoin de son certificat d’enseignement secondaire supérieur. Quant à Corine qui avait exercé le métier de sage-femme pendant sept ans à Madagascar, elle devait être titulaire d’un diplôme d’aide-soignante pour reprendre une activité dans le secteur de l’aide à la personne. Toutes les deux ont fait reconnaître leurs savoirs dans le cadre de parcours allégés.

En Belgique francophone, il existe deux moyens de valorisation/validation des apprentissages : devant les établissements d’enseignement de promotion sociale, hautes écoles et universités pour les acquis d’expérience, à partir de dossiers et de tests, et devant les centres agréés du secteur de la formation professionnelle continue pour les compétences. A ce jour, près de 100.000 valorisations/validations sont intervenues.

« Alors qu’une énergie énorme est dépensée pour favoriser l’accès à l’emploi, une enquête internationale associant notre pays à la Lituanie, la Croatie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni vient de révéler que tant les étudiants que les travailleurs en reconversion sont trop peu ou trop mal informés sur ces dispositifs », observe Nathalie Evrard de l’école de promotion sociale des FPS (Femmes Prévoyantes Socialistes), coordinatrice de ce projet en Belgique.

Soutenue par le programme Erasmus+, cette étude a porté à la fois sur les usagers, les praticiens, les responsables politiques, les employeurs et les organisations syndicales. « Pendant deux ans de 2017 à 2019, elle s’est intéressée au fonctionnement des systèmes mis en place dans chacun des Etats. Un questionnaire unique traduit dans les cinq langues a été soumis aux participants. Les résultats nous ont permis d’identifier des bonnes pratiques et des manquements », note la coordinatrice.

Mieux informer les citoyens

D’abord le manque de visibilité. « Un effort est à faire pour améliorer et renforcer l’information auprès des citoyens et plus particulièrement des publics cibles. Dans la pratique, les bénéficiaires potentiels savent peu comment ça marche, ils ignorent à quelle porte frapper pour faire reconnaître leurs apprentissages et leurs acquis. Le même problème se pose à l’étranger. » Deux : il est essentiel de travailler à une simplification du système. Vu le nombre de filières, les passerelles sont nombreuses, une clarification s’impose. Tertio : les opérateurs (praticiens) ont besoin de soutien, que ce soit en termes de moyens budgétaires ou de temps consacré à ces procédures. Enfin, bien sûr, le financement est le nerf de la guerre : un modèle transparent et durable est à imaginer pour couvrir l’ensemble des coûts. Du moins pour démocratiser l’accès à ces outils de promotion socio-professionnelle et en pérenniser l’efficacité.

Un « laboratoire » espéré

à Charleroi

« L’un des objectifs prioritaires actuels de l’Union européenne est de faciliter la mobilité de ses ressortissants en termes d’études et de travail », observe Nathalie Evrard. Si des processus de « valorisation de l’apprentissage non formel et informel » ont vu le jour depuis une vingtaine d’années, notamment depuis le décret de Bologne de 2004, leur état d’avancement varie d’un pays à l’autre. Pour les apprenants, ces processus offrent davantage d’opportunités de carrière tout en réduisant les temps de formation. Ils représentent à ce titre une source d’économie. En Wallonie, la future cité des métiers de Charleroi pourrait servir de laboratoire à une expérience pilote de mutualisation des moyens. Si celle-ci devait être concluante, le modèle pourrait alors être transposé et développé.

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« Je n’ai pas hésité »

Page 14
* Le Soir : Wallonie
 
 

Parce que son diplôme de sage-femme délivré à Madagascar n’était pas reconnu en Belgique, Corine Rakotomavo n’a eu d’autre choix que d’entamer des démarches pour valider ses compétences. « Dans l’enseignement supérieur, la dispense qui m’était octroyée ramenait à trois ans au lieu de quatre les études de bachelier en soins infirmiers », rapporte cette maman de trois enfants. « Comme je vivais une situation familiale compliquée en raison d’une séparation, ce n’était pas possible de consacrer autant de temps à la reprise d’une formation. C’est grâce au mouvement d’éducation permanente Vie Féminine que j’ai pris contact avec l’école des Femmes prévoyantes socialistes de Charleroi, qui organise des cours de promotion sociale. Là-bas, je pouvais obtenir en un an le diplôme d’aide-soignante qui s’étale sur deux années. Je n’ai pas hésité. » Dès la fin de ses études, Corine a trouvé un emploi dans une institution pour personnes handicapées. Elle travaille depuis 5 mois. D.A.

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Une intelligence artificielle belge peut prédire les incidents cardiaques

Une intelligence artificielle belge peut prédire certains incidents cardiaques

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L'Echo
 

La fibrillation auriculaire touche 2% de la population mondiale et est en forte croissance. Elle est l'une des causes principales d'accident vasculaire cérébral et d'insuffisance cardiaque. Kantify et l'IRIDIA ont uni leurs forces il y a plus d'un an pour tenter de mettre au point une prédiction efficace de ces incidents cardiaques.

"Notre algorithme est une première mondiale", annonce avec fierté Ségolène Martin, CEO de Kantify. Après un an de recherche, la start-up et le Laboratoire d'intelligence artificielle de l'Université libre de Bruxelles viennent d'annoncer une découverte qui a été reçue avec beaucoup d'intérêt dans la communauté des cardiologues. "Nous sommes la première équipe à prédire un épisode de la fibrillation auriculaire au niveau individuel chez les patients, ce qui ouvre la voie à de nouveaux protocoles de traitement", explique Hugues Bersini, directeur de l'IRIDIA.

30 secondes qui sauvent une vie

L'équipe commune a développé deux modèles complémentaires utilisant des techniques différentes de machine learning, selon plusieurs contraintes. Ils arrivent désormais à prédire l'incident dans les 30 secondes précédant l'épisode de fibrillation avec une précision dépassant les 80%.

30 secondes, cela peut paraître peu mais pour les porteurs de pacemakers, ces quelques secondes représentent une fenêtre pendant laquelle le pacemaker peut intervenir et donc empêcher l'épisode de fibrillation de se déclencher. La prédiction se fait en fonction du passif individuel du patient et de ses données précédemment enregistrées. Cela permet une adaptation du traitement patient par patient.

Une avancée notable et qui concerne de nombreux Belges puisqu'on estime à 110.000 le nombre de patients atteints de fibrillation auriculaire en Belgique. Il faut savoir que 40% des patients porteurs de pacemakers feront de la fibrillation auriculaire et on en implante en moyenne chez nous plus de 15.000 supplémentaires par an.

Un an de recherche

Les données utilisées pour les premiers tests en laboratoire provenaient d'un cardiologue qui les collectait depuis plusieurs années sans trop savoir comment leur donner une valeur et une utilité. Précédemment active dans la prédiction des prix, la start-up Kantify a accepté le défi. Au départ l'idée était de voir s'il était possible de déterminer qu'une fibrillation était en cours. La partie prédictive était un test qui a été plus concluant que prévu et a donné naissance à cette découverte qui pourrait s'avérer majeure dans le domaine.

L'ULB et Kantify ont travaillé de concert mais avec des approches différentes. Le laboratoire de l'université a eu une approche avec des algorithmes extrêmement puissants mais qui exigeaient une puissance de calcul très importante. Un obstacle puisqu'il faut réussir à intégrer le résultat dans un petit boîtier comme celui d'un pacemaker. Kantify a réussi à créer ensuite un algorithme capable de fonctionner avec une puissance de calcul suffisamment puissante mais peu énergivore pour tenir dans un pacemaker.

Prochaines étapes

Des contacts avancés sont en cours avec des entreprises du secteur médical pour passer à la vitesse supérieure. En attendant, les deux équipes sont respectivement contactées par des entreprises du secteur pour travailler sur des projets d'IA dans la santé. "De nombreuses entreprises ont des données qu'elles ne savent pas comment exploiter. Certaines ne veulent pas choisir le mauvais partenaire. Notre capacité à résoudre des problèmes complexes de prédiction dans un domaine où la protection des données a une importance capitale répond à ce besoin", explique Ségolène Martin.

Trouver un partenaire industriel et renforcer les liens avec la communauté médicale constituent les prochaines étapes clés pour cette découverte. "Ici nous sommes encore au stade de la prédiction, il faut que cela devienne de la prévention pour aider concrètement les patients", explique Ségolène Martin. Kantify et le laboratoire de l'ULB vont devoir développer un protocole et une thérapie avec un industriel comme un fabricant de pacemaker par exemple. Il restera ensuite l'étape de la certification qui n'est jamais évidente dans le secteur.

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Une intelligence artificielle belge peut prédire certains incidents cardiaques

 
 

Après un an de recherche, la start-up et le Laboratoire d'intelligence artificielle de l'Université libre de Bruxelles (IRIDIA) viennent d'annoncer une découverte qui a été reçue avec beaucoup d'intérêt dans la communauté des cardiologues. "Nous sommes la première équipe à prédire un épisode de la fibrillation auriculaire au niveau individuel chez les patients, ce qui ouvre la voie à de nouveaux protocoles de traitement", explique Hugues Bersini, directeur de l'IRIDIA.

Ils arrivent désormais à prédire l'incident dans les 30 secondes précédant l'épisode de fibrillation avec une précision dépassant les 80%.

Trouver un partenaire industriel et renforcer les liens avec la communauté médicale constituent les prochaines étapes clés pour cette découverte. "Ici nous sommes encore au stade de la prédiction, il faut que cela devienne de la prévention pour aider concrètement les patients", explique Ségolène Martin CEO de Kantify, qui souligne que l'algorithme est "une première mondiale".

https://www.levif.be/actualite/sante/une-intelligence-artificielle-belge-peut-predire-certains-incidents-cardiaques/article-normal-1209565.html
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Carte blanche - Pour une réorganisation de l’enseignement supérieur

Pour une réorganisation de l’enseignement supérieur

Page 33
* La Libre Belgique : édition nationale, Liège, Hainaut, Brabant Wallon, Bruxelles
 

Depuis de très nombreuses années, on déplore des taux d’échec très élevés (et qui n’ont pas tendance à diminuer) en première année de l’enseignement supérieur, que ce soit à l’université ou en haute école, ce qui constitue non seulement un gaspillage de moyens publics mais aussi une expérience souvent traumatisante pour les étudiants concernés.

Plusieurs raisons peuvent expliquer ces échecs : état de préparation inadéquat pour les études choisies, mauvaise orientation en raison d’une méconnaissance du contenu réel des études choisies. Pour s’exprimer de manière imagée, la hauteur de la marche entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur est telle que beaucoup trébuchent.

Pour remédier à cet état de choses, une source d’inspiration intéressante me semble être l’exemple québécois. Créés à la fin des années 60, les collèges d’enseignement général et professionnel (Cegep) sont des établissements d’enseignement qui assurent d’une part des formations générales préuniversitaires de deux ans menant aux études universitaires (qui s’insèrent donc entre l’enseignement secondaire et l’enseignement universitaire) et, d’autre part, des formations supérieures professionnelles (en général de trois ans). L’enseignement secondaire compte cinq années et les programmes universitaires comptent également une année de moins qu’en Belgique francophone, ces deux années étant remplacées, pour ceux et celles qui s’orientent vers l’enseignement universitaire (supérieur de type long), par les deux années de formation préuniversitaire du Cegep.

Cette organisation offre à mon estime de nombreux avantages. D’abord, pour reprendre l’image employée précédemment, elle introduit une marche intermédiaire entre le secondaire et l’université, ce qui facilite grandement l’adaptation des étudiants.

Ensuite, les programmes de formation préuniversitaire sont en nombre limité et de ce fait assez polyvalents, ce qui permet de différer le choix de l’orientation spécialisée. Enfin, si les programmes du Cegep sont accessibles de droit à tous les détenteurs du diplôme d’enseignement secondaire, l’accès aux programmes universitaires dépend des résultats obtenus dans la formation préuniversitaire du Cegep. Les universités s’assurent ainsi du degré de préparation adéquat des étudiants admis, ce qui réduit considérablement le taux d’échec à l’université et les traumatismes que ces échecs entraînent.

Après s’être convaincu des avantages de ce type d’organisation de l’enseignement supérieur, la question se pose de sa transposition en Belgique francophone. La bonne nouvelle est qu’il n’est nul besoin de créer de nouvelles institutions pour ce faire, il suffit de confier aux hautes écoles la mission dévolue aux Cegep au Québec. Cela présenterait également plusieurs avantages. D’une part, il existe un réseau étendu de hautes écoles qui pourraient ainsi assurer une offre de formations préuniversitaires de proximité, un aspect essentiel pour réduire les barrières sociales à l’accès aux formations. D’autre part, cela permettrait de clarifier les rôles respectifs des hautes écoles et des universités et de dissiper la confusion qui existe à l’heure actuelle : aux hautes écoles la formation préuniversitaire et les formations professionnelles (de type court), aux universités (toutes) les formations supérieures de type long.

Nul doute qu’une telle proposition entraîne de très nombreuses résistances de tous les acteurs concernés, enseignement secondaire, hautes écoles et universités. Mais je suis profondément convaincu de ce qu’elle permettrait de remédier au fléau que constitue le niveau inacceptable des échecs dans l’enseignement supérieur.

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Informatique/Let’s Meet ULB - Une appli de rencontres “anti-stéréotype”

Une appli de rencontres “anti-stéréotype”

Page 12
* La Dernière Heure : Namur Luxembourg, Charleroi, Liège, Bruxelles, Ath Tournai, Mons - Centre - Charleroi, Brabant Wallon
 
 

Une application de rencontres réservée aux universitaires . C’est ce qu’a développé un groupe de quinzeétudiants en sciences de l’informatique et en psychologie sociale de l’ULB. L’application Let’s Meet ULB fonctionne à l’aveugle comme dans The Voice .

Le but est de déjouer les stéréotypes. Pour cela, aucune information n’est donnée sur l’identité des correspondants : les noms, prénoms, âges et sexes restent cachés. À la place, un avatar et un pseudo sont attribués aléatoirement.

Objectif : donner l’opportunité de s’ouvrir à d’autres et éviter les a priori pouvant former des groupes sur le campus. En d’autres termes, harmoniser est mieux que de se diviser. En respectant des règles de conduite, cette application offre aussi la possibilité de bénéficier de bons pour des services allant d’un petit encas à l’achat de livres ou syllabus.

Selon l’ULB, six étudiants sur dix utiliseraient l’application Let’s Meet.

Pour d’autres, cette application peut leur permettre de trouver l’âme sœur. Même si “le but premier de cette création n’est pas de trouver l’amour, sinon cela devient du domaine privé”, précise la coordinatrice du projet, Audrey Villance.

“Au début, j’étais fort sceptique mais au final j’ai été surpris par ce qu’ils ont réalisé. En plus, c’est un bon moyen de rencontrer quelqu’un” , explique Julien.

L’application sera disponible aussi en anglais pour faciliter l’intégration des élèves étrangers.

Alexandre Dehenain (St.)

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Recherche - Sommes-nous tous des Khoïsans ?

Sommes-nous tous des Khoïsans ?

Page 19
* La Libre Belgique : édition nationale, Liège, Hainaut, Brabant Wallon, Bruxelles
 
 

Sommes-nous tous vraiment des Khoïsans ? L’étude qui affirme avoir localisé la première patrie de l’homme moderne au Botswana (voir LLB 29/10) est déjà sous le feu des critiques. Celles de plusieurs scientifiques britanniques et américains, qui contestent l’étude sur le plan technique, mais aussi du préhistorien Marcel Otte, professeur émérite de l’Université de Liège, qui remet en cause l’approche philosophique.

L’étude, parue dans Nature , affirme avoir localisé pour la première fois la “patrie ancestrale” de l’homme moderne, Homo sapiens sapiens . “ Nous savons depuis longtemps que l’homme moderne était apparu en Afrique il y a environ 200 000 ans, a dit l’auteur principale Vanessa Hayes, de l’Université de Sydney . Mais nous ignorions jusqu’ici où se situait précisément cette patrie .” Et ce, parce que les fossiles d’ Homo sapiens les plus anciens se retrouvent à travers toute l’Afrique. De plus, l’ADN trouvé dans les fossiles africains est rare et trop récent.

Généalogie génétique

L’équipe de chercheurs a fondé ses travaux sur la généalogie génétique, qui permet de tracer des modèles de migrations. Elle a analysé 200 génomes mitochondriaux, marqueurs génétiques de la généalogie maternelle, prélevés sur des populations vivant actuellement en Namibie et en Afrique du Sud, une région du continent depuis longtemps considérée comme étant l’un des berceaux de l’homme moderne. Les tests ADN ont révélé la présence rare du plus ancien lignage génétique maternel, appelé “L0”, encore porté par ces populations. “En observant ce lignage, nous nous sommes demandé d’où venaient ces personnes, où vivaient-elles ? Nous avons donc étudié la dispersion géographique de ce lignage , explique Vanessa Hayes. Nous avons fait des analyses spatiales pour remonter le temps, car à chaque fois qu’une migration intervient, c’est enregistré dans notre ADN, qui change. Il est comme une horloge de notre histoire .”

En comparant les génomes, les chercheurs ont réussi à isoler un ancêtre commun qui était un ancien Khoïsan, un peuple de chasseur-cueilleurs vivant toujours aujourd’hui. Selon l’étude, tous les hommes vivant actuellement en Afrique et hors d’Afrique, partagent ce même ancêtre. “Je crois que nous étions tous des Khoïsans à un moment donné” , affirme Vanessa Hayes.

Ces Khoïsans, première communauté humaine moderne, auraient vécu dans la même région pendant 70 000 ans, sans en bouger. Comment le sait-on ? Parce que le génome est resté identique, sans diverger, de -200 000 ans à -130 000 ans.

Le climat a changé

Aujourd’hui désertique – appelée le Kalahari – la région était à l’époque humide, verdoyante et luxuriante. Des analyses géologiques combinées à des modèles climatiques ont montré qu’elle abritait un immense lac, disparu aujourd’hui.

Le climat a ensuite commencé à changer, à la faveur d’une “modification de l’orbite terrestre” , détaille Axel Timmermann, co-auteur de l’étude. Le lac s’est disloqué, la région s’est peu à peu asséchée, et les populations ont commencé à migrer via des “corridors verts”, en direction du nord-est, puis du sud-ouest. Ces premiers départs auraient ouvert la voie à la future migration des hommes modernes hors d’Afrique.

Mais certains sont restés, s’adaptant à la sécheresse. Leurs descendants y vivent toujours, comme des chasseurs-cueilleurs. Du fait de ce mode de vie ancestral, Vanessa Hayes se doutait que ces Khoïsans portaient en eux cet ancien lignage. Cependant, dans Science , plusieurs scientifiques remettent cette étude en question, en particulier la méthodologie utilisée. Pour le généticien des populations Aylwyn Scally (Université d’Oxford), l’étude de l’ADN de personnes vivantes est incapable de révéler la location précise de nos ancêtres. “ Je suis persuadé que le Sud de l’Afrique est un endroit important pour l’évolution humaine. Mais ce serait très étonnant si toute notre ascendance génétique actuelle était originaire d’un petit pays.”

De plus, l’ADN mitochondrial, choisi par Vanessa Hayes n’est pas un bon outil pour rechercher l’histoire des populations anciennes d’Afrique, ajoute la généticienne de l’évolution Sarah Tishkoff, de l’Université de Pennsylvanie. “L’ADN mt” retrace un lignage génétique passé de la mère à l’enfant au cours du temps. Si les chercheurs avaient pris en compte les chromosomes Y hérités du père ou l’ADN nucléaire des deux parents, ils auraient pu avoir des réponses très différentes, selon elle.

Mais le plus fondamental, selon Pontus Skoglund (Crick Institute de Londres), c’est que la population bouge et se mélange tant sur un millénaire qu’étudier l’ADN d’êtres humains vivants “est très limité quand il s’agit de reconstruire ce qui est arrivé aux populations d’il y a 70 000 ou 200 000 ans. Pour cela, il faut de l’ADN ancien ou des fossiles très bien datés.”

So. De.

Selon l’étude, tous les hommes vivant actuellement en Afrique et hors d’Afrique, partagent ce même ancêtre khoïsan.

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3 Questions à

Page 19
* La Libre Belgique : édition nationale, Liège, Hainaut, Brabant Wallon, Bruxelles
 

Marcel Otte

Préhistorien, professeur émérite à l’Université de Liège

1 Vous êtes extrêmement critique envers cette étude. Pour vous, si l’humanité vient bien d’Afrique, ce n’est pas forcément le cas de l’homme moderne ?

En effet, il faut d’abord faire la différence entre deux choses. Nous sommes à peu près d’accord, dans le milieu scientifique, pour dire que l’humanité vient d’Afrique. L’humanité en tant qu’espèce, c’est-à-dire quelque chose qui remonte à 3-4-5 millions d’années, peut-être plus. Car c’est là où les grands primates anthropomorphes se trouvent, depuis au-delà de dix millions d’années. Mais ce n’est pas cela dont il s’agit dans l’article, qui s’intéresse à l’homme moderne, c’est-à-dire vous et moi, tel que nous vivons aujourd’hui. Cela n’a rien à voir, ce n’est pas du tout le même processus. Dans ce domaine, il y a des convergences.

2 C’est-à-dire ?

Dès que l’homme est debout sur ses deux pieds, il va partout sur la Terre et va vers la modernité, tant sur le plan anatomique que sur le plan culturel (par exemple, les peintures de Lascaux sont des évolutions comportementales, qui n’ont plus rien à voir avec la biologie). Et la bipédie se passe partout sur la Terre, on n’a pas besoin d’une origine unique pour cela. Donc, pour moi, la modernité, c’est une affaire mondiale, universelle, qui se passe dans de multiples endroits sur tous les continents. Une théorie voudrait que ce soit l’Afrique, mais ce n’est pas du tout sûr ! Dire que l’on a trouvé le lieu de la naissance de l’homme moderne, c’est de l’esbroufe, c’est impossible, une contre-vérité. Il n’y a pas qu’un seul lieu bien sûr ! Ces lieux d’origine sont multiples. Rien qu’en Afrique, il y en a trois ou quatre. En Asie, également ! Que ces scientifiques se posent la question de l’origine, c’est légitime, mais qu’ils prétendent l’avoir trouvée, c’est faux… Il faut savoir que la vision de la modernité de l’homme qu’ont les scientifiques de la tendance anglo-saxonne est différente de celle des Européens. Leur critère est exclusivement anatomique et ce qui est comportemental est secondaire, l’anatomie est supérieure aux comportements pour eux. Pour nous, chercheurs en sciences humaines européens, l’aspect physique n’est qu’une tendance fonctionnelle, liée à la bipédie. Chez nous, la définition de la modernité de l’homme est comportementale et l’anatomie n’est qu’un critère. Parmi ces critères de la modernité, il y a donc le physique, qui est celui de vous et moi : une face plate, avec un front élevé en réponse à la manipulation par les mains... Ce que nous entendons aussi par moderne, ce sont des populations qui se comportent différemment par rapport à la nature : on voit apparaître la mythologie, l’usage des images qui implique la domination sur les animaux, des modes de chasse plus efficaces et élaborés, l’animal est monté (cheval ou renne…).

3 Quelle est alors l’origine de l’homme moderne européen ?

L’homme moderne arrive en Europe vers 40 000-45 000 ans et son origine est asiatique. Nous sommes en fait le cul-de-sac de l’immense Asie, c’est le même continent. En Chine, on a des populations modernes qui ont plus de 100 000 ans et c’est logique de penser que ce sont des Asiatiques qui ont envahi l’Europe. On peut suivre l’évolution de leur art, de leur technologie… Cela dit, au stade australopithèque (environ 3 millions d’années), les tout premiers Asiatiques (en Asie tropicale) pourraient être d’origine africaine. So.De

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Entrepreneuriat étudiant - Seconde Vie pour les sépultures

Seconde Vie pour les sépultures

Page 7
* Sud Presse : La Nouvelle Gazette - Centre
 

Tout a commencé par tradition et entraide familiale. Cyril et Timothée, tous deux originaires de Frameries, ont pris l’habitude d’aller entretenir les sépultures de leurs aïeux. Par le bouche-à-oreille, les deux amis ont commencé à recevoir des demandes de personnes qui n’ont plus le temps ou la possibilité d’aller entretenir leurs tombes.

« On étaient dans la voiture, après avoir nettoyé une sépulture. On s’est demandé : on se lance ? », se souvient Timothée. « Le lendemain, on était en route pour s’inscrire comme indépendants. » Un défi de taille, qui s’est révélé gagnant. Le portefeuille de clients s’élargit tandis que les deux jeunes amis continuent leurs études.

Grand défi

« On jongle entre les études, les jobs étudiants et l’entreprise », explique Cyril. « Tous les bénéfices obtenus avec Seconde Vie sont directement réinjectés dans l’entreprise. » Les deux jeunes ont en effet pour objectif de devenir indépendants à titre principal après leurs études.

A cette période de l’année, le jeune duo est particulièrement demandé, pas facile donc de tout gérer. « Avant la Toussaint, on ne sait quasiment plus aller en cours », plaisante Timothée. Les deux étudiants essaient de rentabiliser un maximum leur temps.

Pour leurs travaux de fin d’année, ils ont choisi des sujets en parfaite concordance avec leurs projets : le tabou de la mort dans la société et l’aménagement des cimetières.

Un rythme soutenu que les jeunes sont contents de partager à deux. Amis d’enfance et maintenant collègues, Cyril et Timothée sont heureux de s’épauler l’un l’autre. « Déjà, on se partage les tâches. Mais surtout, c’est toujours plus facile à deux.

On se soutient et on se booste lorsque l’un d’entre nous se démotive par exemple », raconte Timothée.

Contacts humains

Il faut dire que ce n’est pas toujours facile. Les jeunes travaillent souvent avec des personnes en deuil. « Mais c’est ça qui est le plus beau aussi dans notre travail : le contact humain. On apprend tous les jours, on partage. C’est ce que l’on préfère dans ce métier », racontent les jeunes Framerisois.

« On aime rendre service et surtout, on se rend utile. C’est ce côté qui manquait dans nos études et qu’on a trouvé ici. »

Pour s’améliorer, les jeunes hommes n’ont pas hésité à demander de l’aide. « Personne ne nous a expliqué comment nettoyer ou rénover une tombe.

On a testé différentes choses, on a demandé conseil. Avec mon père, on a même créé une machine pour soulever les pierres tombales lorsqu’il faut les rehausser », raconte Cyril.

Les démarches

Seconde Vie propose l’entretien mais aussi la rénovation des sépultures, du lettrage au rehaussement en passant par l’ornement. Ils prévoient toujours un rendez-vous préalable avec le client pour discuter et comprendre leurs envies.

Héloïse Wibaut

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Encore étudiants, Cyril et Timothée...

Page 7
* Sud Presse : La Nouvelle Gazette - Centre
 
 

Encore étudiants, Cyril et Timothée ont lancé leur activité indépendante. Ils brossent, frottent, raclent, désherbent... Sur www.laprovince.be et sur www.centre.lanouvellegazette.be, ils nous expliquent en vidéo tous les outils nécessaires à leur mission.

La photo avant / après parle elle-même du résultat.

H.W. / C.V.

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Enseignement obligatoire - 650 enseignants formés au numérique à Spa

650 enseignants formés au numérique à Spa

Page 12
* L'Avenir : Local: Le Jour Verviers
 

BELGA

Quelque 650 enseignants participeront du 29 au 31 octobre à Ludovia, l’Université d’Automne consacrée aux usages du numérique au sein des établissements scolaires, ont annoncé mardi les organisateurs. Cet événement, organisé à Spa (au Centre Culturel), a débuté hier par une soirée académique au cours de laquelle Margarida Romero a donné une conférence sur la créativité et l’art numérique.

Cette rencontre entre professionnels, qui a déjà eu lieu en France et en Suisse, se veut avant tout un lieu de discussion et d’échanges ainsi qu’un véritable espace de contribution et d’analyse sur l’évolution des technologies et des usages dans les établissements d’enseignement de demain.

Sur les deux jours principaux de l’événement (aujourd’hui et demain), les 650 enseignants, actuellement inscrits, pourront assister à différents ateliers et animations. 80 orateurs sont ainsi annoncés et 130 ateliers et animations concoctés. 28 exposants seront également présents. Au total quelque 150 activités sont prévues.

L’objectif de Ludovia est de confronter le corps enseignant avec une série de nouvelles pratiques pédagogiques liées au numérique et d’échanger sur celles-ci. Parmi les 1 300 projets lancés, les participants pourront ainsi débattre sur la création d’un jeu vidéo avec les élèves ou encore de la création d’un Fablab en classe.

Organisé par l’Agence du Numérique, LUDOVIA#BE s’inscrit dans la dynamique du thème «compétences numériques» de Digital Wallonia, au même titre que les projets «Wallcode» et «École Numérique», qui y seront activement représentés.

L’accès à LUDOVIA#BE, qui se déroule de 8 h 30 à 17 h, est entièrement gratuit, l’inscription est cependant obligatoire via le site www.ludovia.be.

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650 profs à Spa pour discuter du numérique

Page 5
* Sud Presse : La Meuse - Verviers
 

Quelque 650 enseignants participeront ces 30 et 31 octobre à Ludovia, l’Université d’Automne, consacrée aux usages du numérique au sein des établissements scolaires, ont annoncé mardi les organisateurs.

Cet événement, organisé à Spa, débute par une soirée académique au cours de laquelle Margarida Romero donnera une conférence sur la créativité et l’art numérique.

Cette rencontre entre professionnels, qui a déjà eu lieu en France et en Suisse, se veut avant tout un lieu de discussion et d’échanges ainsi qu’un véritable espace de contribution et d’analyse sur l’évolution des technologies et des usages dans les établissements d’enseignement de demain.

Sur les deux jours de l’événement, les 650 enseignants actuellement inscrits pourront assister à différents ateliers et animations. 80 orateurs sont ainsi annoncés et 130 ateliers et animations concoctés. 28 exposants seront également présents. Au total, quelque 150 activités sont prévues.

1.300 projets lancés

L’objectif de Ludovia est de confronter le corps enseignant avec une série de nouvelles pratiques pédagogiques liées au numérique et d’échanger sur celles-ci.

Parmi les 1.300 projets lancés, les participants pourront ainsi débattre sur la création d’un jeu vidéo avec les élèves ou encore de la création d’un Fablab en classe.

Organisé par l’Agence du Numérique, LUDOVIA#BE s’inscrit dans la dynamique du thème « compétences numériques » de Digital Wallonia, au même titre que les projets « Wallcode » et « École Numérique », qui y seront activement représentés.

L’accès à LUDOVIA#BE, qui se déroule de 8 h 30 à 17 heures, est entièrement gratuit, l’inscription est cependant obligatoire via le site www.ludovia.be

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Numérique : 650 profs réunis à Spa

Page 11
* Sud Presse : La Meuse - Huy Waremme
 

650 enseignants participeront ces 30 et 31 octobre à Ludovia, l’Université d’Automne consacrée aux usages du numérique au sein des établissements scolaires. Cet événement est organisé à Spa.

Cette rencontre entre professionnels, qui a déjà eu lieu en France et en Suisse, se veut avant tout un lieu de discussion et d’échanges ainsi qu’un véritable espace de contribution et d’analyse sur l’évolution des technologies et des usages dans les établissements d’enseignement de demain.

Sur les deux jours de l’événement, les 650 enseignants actuellement inscrits pourront assister à différents ateliers et animations. 80 orateurs sont ainsi annoncés et 130 ateliers et animations concoctés. 28 exposants seront également présents. Au total, quelque 150 activités sont prévues.

L’objectif de Ludovia est de confronter le corps enseignant avec une série de nouvelles pratiques pédagogiques liées au numérique et d’échanger sur celles-ci. Parmi les 1.300 projets lancés, les participants pourront ainsi débattre sur la création d’un jeu vidéo avec les élèves ou encore de la création d’un Fablab en classe.

L’accès à LUDOVIA#BE, qui se déroule de 8 h 30 à 17 heures, est entièrement gratuit, l’inscription est cependant obligatoire via le site www.ludovia.be.

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ULB - Elle croque un ver de terre dans son sandwich

Elle croque un ver de terre dans son sandwich

Page 7
* Sud Presse : La Capitale
 
 

Une étudiante à l’ULB a retrouvé avec stupeur un ver de terre dans son sandwich au Ptit Yoyo, un snack sur le campus du Solbosch à l’Université Libre de Bruxelles. Elle a compris l’horreur de la situation quand elle a croqué dans l’animal… « Rip à ma pote qui croque dans un ver de terre en voulant manger son sandwich. Elle meurt de faim en audit maintenant ahah. Merci au ptit Yoyo », écrit une internaute sur la page Facebook d’ULB confessions.

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En bref

Page 15
* La Dernière Heure : Bruxelles
 
 

bruxelles santé

Un ver de terre dans un sandwich

Une étudiante de l’ULB a eu la désagréable surprise de trouver un ver de terre dans son sandwich du Ptit Yoyo , sur le campus du Solbosch. Elle s’en est rendu compte lorsqu’elle a croqué à pleines dents dans l’animal. “On avait déjà parlé du fait qu’ils étaient peu fournis… Ils ont rajouté de la garniture”, a commenté un internaute .

Le sandwich en question.

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