Revue de presse du 06.01.2020

Anonyme • 6 janvier 2020
Article dans le groupe [ARES] Personnel
Table des matières
Condorcet déménage à Tournai
Le blocus collectif a la cote
Examens : comment vaincre le "mauvais" stress ?
Le Meyboom transformé en un espace d’enseignement et en espace pour le logement des étudiants
ULiège : les dates des examens de droit romain et de droit commercial sont maintenues
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Condorcet déménage à Tournai

« L’amer Noël » des étudiants de Condorcet

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* Sud Presse : Nord Eclair - Mouscron, Nord Eclair - Tournai
 

« L’amer Noël des étudiants et des professeurs de Condorcet », un jeu de mots qui illustre bien l’état d’esprit qui régnait au moment de fermer définitivement le site de Mouscron. « Parachutés » à Tournai en cours d’année alors qu’ils s’étaient inscrits à Mouscron, les étudiants n’ont qu’une seule solution : subir la décision irrévocable de la Province de Hainaut. « On a appris qu’on n’était pas les bienvenus à Tournai », lance même un professeur qui souhaite rester anonyme. « On va passer d’une petite implantation à un campus gigantesque, d’un esprit familial à un endroit où les élèves ne seront plus que des numéros, sans avoir de soutien de la direction. »

La pilule est difficile à avaler pour ce professeur qui enseigne depuis plusieurs décennies à Mouscron. « On pensait avoir un répit de quelques années. L’annonce du déménagement a été un coup de massue. On a l’impression d’être complètement négligé. Maintenant, on est surtout très démotivé. » Manque de considération de la part de la Province ? Un déménagement en cours d’année n’est jamais anodin. En plus de plomber l’année scolaire, il a passablement dégradé l’ambiance entre les élèves. « Ils n’en parlent pas entre eux car il y a un conflit entre les Tournaisiens (ils sont un tiers) et les autres. On a d’ailleurs fait visiter quelques classes de Condorcet Tournai aux étudiants, mais ils pourraient ne pas avoir cours dans ces locaux. »

Des « anomalies » qui mettent la puce à l’oreille ?

Malgré la décision définitive de la Province, et bien qu’un retour en arrière soit très peu probable (le matériel informatique a foutu le camp, comme le mobilier), le collectif Hautes Écoles Mouscron continue de se battre et dénonce l’absurdité de la situation, même si le soutien des bourgmestres de Mouscron et Comines-Warneton n’a finalement rien changé. Dans ce dossier où les rebondissements s’accumulent, Luc Pirson pointe plusieurs « anomalies. » comme le manque d’entretien du bâtiment que le porte-parole du collectif qualifie de « sabotage, puisqu’il est volontaire. » Les signaux positifs et le chèque promis et annoncé par Serge Hustache ont dissipé un temps le scepticisme des Mouscronnois, mais les journées Portes Ouvertes, puis la décision brutale au début de l’été renforcent un sentiment de gâchis que rien ne peut combler. « Les arrondissements de Tournai et Mouscron ont été fusionnés pour permettre le déménagement de Condorcet, c’est un subterfuge pour pallier à la décision initiale de l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur) qui n’avait pas donné son accord au départ du site mouscronnois, les deux arrondissements étant distincts. »

Ajoutez à cela une « logistique » différente pour les étudiants mouscronnois et surtout cominois (qui doivent prendre trois trains pour rejoindre la gare de Tournai) aux revenus modestes, et le ciel semble s’assombrir définitivement. Seule éclaircie au tableau pour Luc Pirson, la possible élection d’Axelle Leroy à la tête de toutes les filiales de Condorcet, une « fervente militante des petites implantations », avoue le porte-parole du collectif. « Une lueur d’espoir et une vision plus humaine et pragmatique », même si celle-ci n’est pas encore nommée (et si c’est le cas, ne devrait prendre ses fonctions qu’en mai). « Ce sera déjà trop tard pour espérer que le site de Mouscron se maintienne », assure notre professeur…

Antoine Pontrandolfi

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« Pas de volonté de mettre les Mouscronnois à terre »

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* Sud Presse : Nord Eclair - Mouscron, Nord Eclair - Tournai
 

Il est celui qui a accordé un sursis au site mouscronnois en décembre 2018. Serge Hustache avait promis une enveloppe financière pour la réalisation de travaux « indispensables pour assurer la continuité du site. » Mis au pilori par les défenseurs du maintien de Condorcet à Mouscron, Serge Hustache a pourtant rencontré à plusieurs reprises Brigitte Aubert. « Malgré des décisions antérieures peu favorables, il s’est retrouvé bien isolé au sein de son parti lorsque la décision de fermeture définitive a été prise en juin 2019 », constate cependant le collectif Hautes Écoles Mouscron. Pour expliquer ce déménagement, le député provincial émet un motif simple : le regroupement des sites. « On se base sur un rapport de nos services qui plaide pour le regroupement des sections dans des campus », détaille Serge Hustache. « C’est un avis purement pédagogique. Le bâtiment mouscronnois repris en 1996 n’a jamais réuni les conditions idéales pour un enseignement supérieur. Le campus de Tournai dispose de plus de critères pour le bien-être des étudiants. Depuis deux ans, deux vérités se télescopent, celle de la Province de Hainaut, et celle de la ville de Mouscron. Je comprends le chagrin des Mouscronnois. Il n’y a d’ailleurs aucune volonté de notre part de leur faire mettre un genou à terre, mais le déménagement est pertinent car le site Condorcet de Mouscron ne réunit plus que 150 étudiants, ce n’est plus vraiment tenable. »

Finalement, c’est peut-être ce revirement de situation brutal, entre décembre 2018 et juin 2019 qui provoque l’embarras de Serge Hustache. « Il fallait laisser du temps pour trouver une solution. La décision d’accélérer les choses est peut-être une défaite, mais le maintien de Condorcet à Mouscron n’est pas la bonne solution à long terme. » S’il n’y a plus aucune perspective pour le supérieur provincial à Mouscron, le député reste convaincu que d’autres projets peuvent être menés en terre hurlue.

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Le blocus collectif a la cote

Grande distinction pour le blocus collectif

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* L'Avenir : Brabant Wallon, Le Courrier de l'Escaut, Le Courrier, Luxembourg, Huy-Waremme, Le Jour Verviers
 

Ronald PIRLOT

La session d’examens commence ce lundi à l’Université de Namur. Pendant que les uns dissertent dans la rue sur les premières copies rendues, de très nombreux autres s’affairent aux révisions à la Bibliothèque universitaire Moretus Plantin (BUMP). Laquelle est prise d’assaut. « C’est ainsi depuis le début du blocus », confie Violaine Detienne, coordinatrice du pôle public au sein de la bibliothèque. « Nos 500 places ont même connu un taux d’occupation de 100% entre Noël et Nouvel An .» L’illustration parfaite de l’engouement des étudiants pour réviser en communauté.

Un phénomène dont l’ampleur n’a cessé de croître ces dernières années. À tel point que la BUMP a dû restreindre son accès aux seuls étudiants et membres de l’université namuroise, ceux des écoles supérieures du Namurois se voyant offrir la possibilité de rejoindre des salles et auditoires ailleurs sur le campus universitaire.

Une BUMP où, malgré une affluence conséquente, il règne un silence monacal. Assurément la clé de son succès. « Les étudiants s’autorégulent. Parfois, ils viennent même apostropher les gens de l’accueil qui renseigneraient un peu trop bruyamment à leur goût une personne par téléphone », s’amuse Violaine.

Concentration maximale

Parmi ces étudiants figurent Clément, Soulimen et Mehdi. « Ce qui nous plaît, c’est le cadre. Il règne un tel calme et une telle atmosphère studieuse que nous nous sentons directement obligés de travailler. Ici, nous sommes totalement concentrés sur notre blocus .»

Même son de cloche chez Séphora et Manon. « Il n’y a pas les distractions que nous avons chez nous tels que les bruits de la rue, du frigo… ou des séries télévisées. Quand on vient ici, on ne fait qu’étudier .» Un lieu qu’elles rejoignent tôt le matin. « Si tu arrives à 9h30, c’est déjà galère pour trouver une place .» Et qu’elles peuvent fréquenter, blocus oblige, jusqu’à minuit. « C’est clair que pour l’instant, on passe plus de temps ici que dans notre kot, distant pourtant de moins de 300 mètres! »

Cette fréquentation montre la mutation du rôle de la bibliothèque, appelée à devenir de moins en moins un lieu de consultation de documents au profit d’un espace de vie à part entière.

Ce que l’on appelle en langage universitaire un «learning center», qui comprend déjà une cafétéria et un espace détente avec la possibilité de consulter des bandes-dessinées. Histoire de s’octroyer des pauses ludiques et salutaires dans cette intense et stressante période d’étude.

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Un espace dédié au costudying

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* L'Avenir : Brabant Wallon, Le Courrier de l'Escaut, Le Courrier, Luxembourg, Huy-Waremme, Le Jour Verviers
 

R. P.

Pour la deuxième fois après le blocus d’août dernier, le groupe IWG, leader international des espaces de travail et du coworking, a décidé de mettre gracieusement un espace de costudying à disposition des étudiants dans ses différents centres en Belgique. En province de Namur, cet espace se trouve à Jambes, chaussée de Liège. Il s’agit d’un plateau très moderne, à la fois clair et très aéré, pouvant accueillir 15 personnes. « Ici à Jambes, nous avons accueilli ces deux dernières semaines une moyenne quotidienne de 5 à 10 personnes. Celles-ci ont pu et peuvent toujours profiter jusqu’à la fin du mois de janvier, de tout le confort nécessaire, en ce compris l’accès gratuit à la machine à café, aux soupes et aux softs , précise le sympathique préposé à l’accueil et à la réception. Et au besoin, nous leur donnons également accès à un petit bureau où ils peuvent effectuer un travail collectif ou s’échanger des explications sur une matière .»

Certes, il convient de déceler l’opération de communication qui sous-tend la démarche du groupe et lui permet de gagner en visibilité auprès des universitaires du royaume qui sont autant de futurs clients potentiels. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit de conditions optimales non seulement pour réviser, mais aussi pour se confronter à une future ambiance de travail.

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Ambiance studieuse à la bibliothèque

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* L'Avenir : Local: Le Courrier de l'Escaut, Local: Le Courrier
 

Caroline POULAIN

Le mois de janvier est souvent synonyme de période d’étude, ou plutôt de blocus, pour les étudiants du supérieur. Pas toujours évident de trouver un endroit calme où se pencher sur les cours, c’est pourquoi le personnel de la bibliothèque de Mouscron a décidé de leur donner un coup de pouce.

« Pendant les horaires d’ouverture, tout le troisième étage est à leur disposition. En plus, pendant les vacances, nous ouvrons exceptionnellement dès 9 h (la bibliothèque ouvre à 11 h) une petite salle au rez-de-chaussée .» explique Sarah Storme, bibliothécaire. Le code du wifi est également divulgué à tous.

Cette formule semble plaire et répondre aux besoins des étudiants mouscronnois. La salle du troisième était complète jeudi après-midi, 41 étudiants s’y étaient installés.

Dans la même galère

Louise, en première année de Master en sciences de l’éducation à l’ULB, vient de temps en temps étudier dans ces locaux: « Il y a moins de distractions ici, tout le monde fait la même chose: il étudie. D’habitude, je vais à la bibliothèque de l’ULB, mais avoir celle de Mouscron à disposition me permet de ne pas devoir faire des tonnes d’allers-retours pendant les fêtes, cela permet de rester davantage en famille. »

Naëlla et Sacha, deux copines qui se sont connues à l’école secondaire, se retrouvent, elles aussi, à la bibliothèque pour travailler ensemble, malgré leurs études différentes: « Le cadre nous permet de mieux nous concentrer. De plus, on a accès à toute la documentation dont nous avons besoin. » Les filles ont retrouvé leurs anciens camarades de classe à la bibliothèque. « Il faut dire que l’on est tous dans la même galère », s’amuse Naëlla.

Un peu de détente

Le cadre est loin d’être austère. Il est également propice aux pauses détentes entre deux chapitres assure Sarah Storme: « Il y a toutes sortes de jeux de sociétés qui sont à leur disposition, et nous pouvons les conseiller. De plus, l’une de nos bibliothécaires propose des activités manuelles, comme du tricot. »

La bibliothèque de Mouscron rivalise plutôt bien avec les grandes bibliothèques universitaires. Les étudiants sont moins les uns sur les autres, malgré une plus petite capacité d’accueil et le passage des visiteurs occasionnels (très discrets).

Une formule, qui, on l’espère, permettra aux jeunes Mouscronnois de réussir brillamment leur session de janvier.

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Examens : comment vaincre le "mauvais" stress ?

Examens : faire du stress son allié

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* La Dernière Heure : Namur Luxembourg, Charleroi, Liège, Mons - Centre - Charleroi, Bruxelles, Ath Tournai, Brabant Wallon
 

En janvier, la rentrée est synonyme de période d’examens pour les étudiants du supérieur. Le blocus est derrière nous et on va tout doucement entrer dans le vif du sujet en commençant les épreuves avec une bonne dose de stress. S’il est trop tard pour parler préparation et anticipation, on peut se concentrer sur la gestion du stress en cette période difficile pour les étudiants. Car il n’est pas toujours le signe d’une catastrophe. On peut en faire son allié pour qu’il nous apporte juste la dose de peps nécessaire pour ne pas lâcher prise.

Tout d’abord, il faut savoir que l’alimentation joue un rôle primordial pour permettre aux étudiants de tenir sur la longueur. Si l’anxiété des jours fatidiques nous mène sur les chemins des snacks gras ou sucrés, l’alimentation saine et équilibrée est indispensable pour apporter au corps les nutriments nécessaires à une bonne concentration et à une réflexion efficace.

L’autre conseil incontournable est de parvenir à jongler entre se reposer suffisamment et se dépenser. Les pauses ne sont pas à négliger, peu importe le temps que vous avez encore devant vous pour emmagasiner toute la matière. Student.be préconise de travailler en périodes de 4 heures par jour, tout en allant se coucher tôt et en dormant au moins huit heures. Avec l’expérience, les étudiants trouveront les moments de la journée durant lesquels ils sont le plus efficaces et pourront en tirer le meilleur. Entre ces tranches de travail et de repos, il ne faut pas oublier de se dépenser et s’aérer le cerveau. La marche, le jogging ou bien la natation, seul ou à plusieurs, permettent de libérer de l’endorphine, une hormone antistress produite naturellement par le corps. Et puis, cela permet de se vider complètement l’esprit.

Pour repousser le stress, d’autres techniques existent. On ne parlera jamais assez de la méditation et des effets bénéfiques d’une respiration profonde sur la sensation de détente du corps. Pour les adeptes des solutions homéopathiques, les fleurs de Bach sont aussi largement plébiscitées. L’important est également de voir les choses de manière optimiste et d’avoir confiance en soi. Les idées positives empêcheront de se miner l’esprit et permettront d’aborder le jour J de manière plus sereine.

H. G.

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Le Meyboom transformé en un espace d’enseignement et en espace pour le logement des étudiants

Le Meyboom pas entièrement démoli

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* Sud Presse : La Capitale
 

L’immeuble situé rue du Marais, près du carrefour où le Meyboom est planté chaque été, devrait être démoli. le Conseil d’État a récemment rejeté le recours introduit par la Ville de Bruxelles contre le permis d’urbanisme octroyé par la Région. Face aux vives critiques à l’encontre du projet, la porte-parole de la KU Leuven, propriétaire du site, monte au créneau.

« Le bâtiment ne sera pas complètement démoli, contrairement à ce que plusieurs médias ont écrit », précise d’emblée Sigrid Somers, avant d’expliquer la démarche de la KUL. « Dans le cadre de ses activités pédagogiques, l’université souhaite remplacer le bâtiment situé le long de la rue du Marais par un nouveau volume qui s’intègre en termes d’architecture dans l’environnement urbain. La partie située dans la rue des Sables (au numéro 3B) avec son précieux bâtiment arrière et son atrium sera conservée dans son intégralité. D’une part, le nouvel ensemble offrira des espaces d’enseignement et d’apprentissage supplémentaires à la KU Leuven et à son partenaire Odisee et, d’autre part, il offrira également un espace pour le logement des étudiants. En outre, les espaces d’enseignement et d’apprentissage peuvent également être mis à disposition pour d’autres activités en dehors des heures d’enseignement et de travail. »

Ensuite, elle défend l’option urbanistique retenue. « La rénovation du bâtiment actuel s’est avérée une option irréalisable car elle impliquerait des limitations majeures en termes de fonctionnalité, de durabilité, de sécurité et d’accessibilité, ce qui a été souligné dans l’arrêt du Conseil d’État. Le même jugement indique également que la valeur historique du bâtiment est plutôt limitée. »

Il n’empêche, les opposants au projet ne désarment pas. Ils rappellent que les immeubles à l’angle rue du Marais/rue des Sables ont été rénovés en 1992, qu’on les doit en partie à l’architecte Paul Saintenoy, auteur de l’Old England, et que la Commission royale des monuments et sites est opposée à cette démolition. Une pétition pour s’opposer à cette démolition frisait les 7.000 signatures ce dimanche soir.

M.B.

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ULiège : les dates des examens de droit romain et de droit commercial sont maintenues

Brèves

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* La Libre Belgique : Liège
 

Université

Les étudiants ont perdu leur combat

Fin novembre, l’avancement d’un jour des examens de droit romain et de droit commercial faisait scandale auprès de nombreux étudiants de 3e bachelier de l’ULiège. En cause, le départ au ski de certains à la date initialement prévue. Si l’Université évoquait “une coutume de ne pas planifier d’examen le dernier jour de la session” , les étudiants ne partant pas aux sports d’hiver n’étaient pas d’accord et continuaient leur combat. Sans succès donc puisque les dates ont été maintenues. M.S.

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