L'académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES) a décerné jeudi ses tout premiers prix Philippe Maystadt qui récompenseront dorénavant chaque année les meilleurs travaux de fin d'études menés sur l'enseignement dans une perspective innovante.
Décliné en trois catégories selon le niveau d'études, ce prix - qui porte le nom du premier président de l'ARES décédé en 2017 - a pour ambition de "valoriser, stimuler et démontrer toute l'importance de la recherche dans le domaine de l'enseignement de manière générale".
Le jury, qui était présidé par Françoise Tulkens, ancienne juge et vice-présidente de la Cour européenne des droits de l'homme, a récompensé dans la catégorie "Bac" (bachelier) Yasmine Gaïed, de la Haute École Louvain en Hainaut, pour son travail de fin d'études intitulé "Comment lutter contre la violence dans l'enseignement primaire ? Quels dispositifs à mettre en place? ".
Dans la catégorie "Master", la lauréate est Laurence De Wilde, de l'ULB, pour son mémoire sur "L'alternance codique, une stratégie d'apprentissage et d'enseignement dans l'enseignement du français en milieu néerlandophone".
Enfin, dans la catégorie "Doc" (doctorat), c'est Jérémy Dehon, étudiant de l'UNamur, auteur d'une thèse intitulée "L'équation chimique, un sujet d'étude pour diagnostiquer les difficultés d'apprentissage de la langue symbolique des chimistes dans l'enseignement secondaire belge" qui a été primé.
Les deux premières distinctions sont accompagnées de 2.000 euros de récompense, la troisième de 4.000 euros.