Belga - Coronavirus - Décontamination des masques et diagnostics au cœur des projets de recherche de l'UMons

Anonyme • 30 juin 2020
Ressource dans le groupe [ARES] Personnel

L'Université de Mons mène, avec des partenaires, plusieurs projets de recherche dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a présenté l'université lundi, en présence de la ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny.

Plateforme de diagnostic, décontamination des masques par la technologie "plasma", tests de diagnostic de la malaria étendus au Covid-19, la ministre Valérie Glatigny a pu assister lundi à une série de démonstrations de projets de recherche.

La plateforme de diagnostic, développée par l'UNamur et transposée à l'UMons, a été lancée fin février 2020 et fut la première à être activée dans le Hainaut. Cette plateforme, accréditée par le fédéral, a apporté une contribution importante à l'effort de lutte contre le Covid-19, permettant l'obtention et l'envoi des résultats dans les cinq heures dès la réception des échantillons de test. Le dispositif de dépistage hébergé à l'UMons a été en mesure de traiter plus de 400 tests par jour au bénéfice des hôpitaux de la région.

"La plateforme comprend quelque 45 chercheurs bénévoles qui se sont mis, parallèlement à leurs projets de recherche propres, au service de la bonne cause, de la réception des tests à l'envoi des résultats en passant par les analyses", ont indiqué les instances de l'UMons. "Cette opération de première génération est appelée à se clôturer à la fin juin 2020 pour passer la main à une plateforme de deuxième génération automatisée à Liège."

Le travail des laboratoires de l'UMons et de son Innovation Center "Materia Nova" a par ailleurs démontré, dans un autre projet de recherche, que le nettoyage par la technologie "plasma" des masques médicaux constitue une approche prometteuse. Il permet, en des temps de traitement relativement courts de moins de 15 minutes et via l'utilisation d'un équipement peu onéreux, de réduire la contamination virale et bactérienne, tout en conservant les propriétés du masque. "Nous nous sommes focalisés sur les masques", ont expliqué les instances scientifiques de l'UMons. "Il y avait, en effet, urgence au plus fort de la crise sanitaire. Mais la technologie du plasma Cleaner peut & ecirc;tre utilisée pour d'autres types d'équipements."

Un autre projet de recherche, destiné essentiellement aux utilisateurs de première ligne - notamment ambulanciers, maisons de retraite, personnel médical à domicile, généralistes - vise à développer un test de diagnostic rapide au Covid-19, fondé sur une technologie développée dans le cadre de la détection de la malaria par les spin-offs Magnetrap et B-Sens ainsi que la société liégeoise "Lacar". Le test, dont le prototype en test clinique est attendu pour la fin septembre, vise la simplification du processus d'analyse en utilisant du matériel existant. L'analyse peut en effet être réalisée via un ordinateur ou un smartphone.