L'obligation qui sera prochainement proposée par la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Glatigny, dans un avant-projet de décret, de réussir sa première année de bachelier en deux ans maximum, fait réagir également l'assemblée générale des étudiant(e)s de Louvain (AGL).
Dans son discours de rentrée, l'AGL s'adresse en tout premier lieu à la ministre et avance que "pour l'élitisme que vous entendez imprimer au décret paysage, pour vos mots, pour cette logique, vous nous devez des excuses".
L'AGL réclame également des excuses du recteur Vincent Blondel, à qui elle reproche son inaction par rapport aux cris d'alarme des étudiants et aux instances qui n'ont, selon l'assemblée générale qui le représente, "pas su financer avec ambition l'enseignement supérieur".
Sont aussi pointés du doigt ceux qui ont "décidé de restreindre les moyens de la santé, de restreindre le nombre de numéros INAMI".