Les bâtiments des quatre campus de la haute école AP Hogeschool resteront, à la suite d'une cyberattaque perpétrée dans la nuit de mardi à mercredi, également fermés jeudi, indique l'établissement mercredi. Si, selon la haute école basée en Flandre, l'attaque s'est limitée à une partie des systèmes ICT, un risque de sécurité persiste.
Perpétrée peu après minuit, l'attaque a endommagé les services de l'e-campus et les systèmes administratifs de la haute école. "Les techniciens du service IT étaient encore au travail à cette heure-là et ont pu rapidement y faire face", a expliqué Karolien Loriers, por te-parole d'AP Hogeschool. Tous les systèmes ont immédiatement été coupés. "Cette réaction rapide a permis de limiter les dégâts. Seule une partie des systèmes ICT a été touchée."
L'école et des experts externes tentent actuellement d'évaluer l'impact de l'attaque et de trouver des solutions à court et à long terme. "Nous ne savons pas encore qui est à l'origine de l'attaque et quelles étaient ses intentions", explique la haute école.
"Les étudiants et les collaborateurs de l'établissement ne peuvent pas se connecter au réseau tant qu'un risque de sécurité persiste", a déclaré la direction, qui a décidé d'interdire l'accès aux quatre campus mercredi dans le but d'éviter une propagation du virus électronique.
Les cours seront, jeudi encore, dispensés en ligne, via des systèmes externes tels que Teams et Digitap. "La haute école est, grâce à l'expérience acquise pendant la crise de coronavirus, en mesure de passer rapidement à l'enseignement et au travail en ligne", rapporte Mme Loriers.
Les leçons qui pourront être données intégralement hors ligne pourront avoir lieu sur les campus, dans des conditions précises. Celles-ci impliquent des règles strictes quant à l'utilisation des ordinateurs et du réseau.
L'établissement est implanté à Anvers, Malines, Turnhout et Lier.