Cinq jeunes activistes de Plan Belgique ont remis jeudi midi à des ministres fédéraux une pétition de 5.919 signatures visant à réclamer davantage d'investissements dans l'éducation des filles dans le monde, à l'approche de la Journée internationale de la fille le 11 octobre.
La crise sanitaire ne fait qu'amplifier le problème des jeunes filles du monde entier qui ne vont pas à l'école, pointe l'ONG, "alors que l'école est un lieu sûr qui les protège de multiples dangers, comme le mariage précoce, les mutilations génitales ou une grossesse non désirée". C'est en outre un atout supplémentaire pour le bien-être et les perspectives d'&eac ute;ducation de ses propres enfants.
C'est pourquoi Plan Belgique interpelle le gouvernement belge, par le biais d'un pétition, afin qu'il investisse davantage dans la coopération au développement ainsi que dans l'enseignement et l'éducation des jeunes filles. "Sans quoi nous risquons de perdre des années de développement positif pour les filles", alerte Heidy Rombouts, directrice nationale de Plan International Belgique.
Pour appuyer son message, l'organisation a lancé le mois dernier sa campagne "Fini l'école?", qui invitait les jeunes âgés entre 15 et 24 ans à envoyer gratuitement un SMS à Plan International avec le mot "école". Les 5.919 messages "qui nous sont parvenus montrent clairement que nos jeunes en Belgique, à l'instar de ceux de nombreux autres pays, estiment qu'exclure les filles de l'école est inacceptable, où que ce soit dans le monde", poursuit Heidy Rombouts.
La pétition a été remise jeudi à Meryame Kitir, ministre fédérale de la Coopération au développement et Sophie Wilmès, ministre des Affaires étrangères.