Le secrétariat général de l'enseignement catholique (SeGEC) a reconnu vendredi plusieurs "améliorations" dans la nouvelle clé de répartition des subsides européens destinés à la rénovation des écoles décidée jeudi par le gouvernement de la FWB, tout en estimant qu'il subsistait encore "plusieurs zones d'ombre à éclaircir".
Selon les calculs du SeGEC, l'enseignement catholique devrait à présent percevoir 24,7% des 230 millions d'euros apportés par l'UE, contre 18,5% prévus en début d'année par le gouvernement.
Le réseau WBE (ex-réseau de la Communauté française) captera, lui, non plus 58,5% de cette manne, mais 41,1%, d'après les estimations du SeGEC.
"Par élève ou par étudiant, le montant réservé aux écoles du réseau WBE est donc encore cinq fois plus élevé que pour les écoles libres, ce qui reste inéquitable. Cela pourra être partiellement corrigé par un processus de +vases communicants+ entre les différents réseaux d'enseignement, et ce sur base de critères objectifs encore à préciser", souligne le réseau d'enseignement catholique.
Le remodelage réalisé jeudi par la FWB prévoit aussi une aide aux pouvoirs organisateurs pour investir eux-mêmes dans la rénovation des bâtiments en garantissant leurs emprunts et en supportant la charge d'intérêt.
"L'avenir nous dira si la décision de ce jeudi sera de nature à restaurer la confiance entre l'enseignement catholique et le gouvernement PS-MR-Ecolo de la Fédération Wallonie-Bruxelles", commente le directeur général du SeGEC, Etienne Michel. "Les échéances à cet égard s'annoncent très rapprochées".