Etudes de médecine: les étudiants entrent dans la salle d'examen
BRUXELLES 06/07 10:04 (BELGA)
Les étudiants commençaient à entrer dans les palais du Brussels Expo vendredi entre 8h00 et 9h00 afin d'y passer l'examen d'entrée en médecine et dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles. Plus de 3.600 étudiants sont inscrits. L'ambiance était moins tendue que l'an dernier, lors de la première édition de cet examen.
Beaucoup sont venus de loin. Certains ont dormi à Bruxelles. Les étudiants belges ont souvent fait valoir qu'ils avaient suivi des cours de préparation dans les universités, début juillet, et tout au long de l'année depuis janvier.
"La morale et l'éthique dans la deuxième partie de l'examen posaient problème l'an passé. C'était difficile d'identifier ce qu'il fallait étudier. Mais il y a eu des cours préparatoires cette année, reprenant des exemples de questions", a commenté l'ami d'un étudiant.
Les étudiants français n'ont, eux, pas suivi de cours préparatoires mais ont précisé que le site de l'Ares (Académie de recherche et d'enseignement supérieur) était bien fait pour se préparer à l'examen. Ils appréhendent un peu les quelques différences entre les systèmes belges et français. "La Belgique manque énormément de médecins surtout du côté francophone. Les médecins viennent de Roumanie et d'ailleurs. C'est incohérent de mener des examens d'entrée."
Une mère française a par ailleurs critiqué le système en vigueur dans l'Hexagone. "La France ne fait rien parce que ça l'arrange bien. En France, on risque de perdre un an car le concours est organisé à la fin de la première année d'étude. Ce système français est lourd, élitiste et n'est pas impartial. Je n'ai pas confiance. On est médecin de père en fils et c'est une tradition..."
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