LOUVAIN-LA-NEUVE 24/08 19:24 (BELGA)
En marge de l'Université d'été organisée vendredi à Louvain-la-Neuve par le Secrétariat général de l'enseignement catholique (SeGEC), son directeur général Etienne Michel a évoqué la pénurie de places dans l'enseignement secondaire alors que l'enseignement catholique a créé plus de 10.000 places entre 2014 et 2018, ainsi que sur la pénurie d'enseignants. Sur ce dernier point, le SeGEC estime qu'il est urgent d'assouplir les conditions de recrutement dans l'enseignement, et donc les dispositions du décret sur les titres et fonctions en Fédération Wallonie-Bruxelles.
En ce qui concerne le manque de places dans l'enseignement secondaire, le directeur gé néral du SeGEC indique que le décret "Inscriptions" ne crée pas la pénurie mais la révèle. La rentrée particulièrement tendue à cet égard montre le décrochage entre le rythme de la création de places et l'évolution du nombre d'élèves.
Comme il l'avait évoqué dans une interview parue vendredi matin dans la Libre Belgique, Etienne Michel craint pour le futur qu'à Bruxelles, il se pose même un problème de non-respect de la filière choisie par l'élève et ses parents. "L'essentiel des places disponibles le sont dans l'enseignement qualifiant, et pratiquement toutes les écoles qui dispensent un enseignement général sont saturées: il y a là une impasse", constate le directeur général du SeGEC.
En ce qui concerne le manque d'enseignants dans différentes disciplines en secondaire, le SeGEC estime que le décret "Titres et fonctions" n'est pas adapté à la situation de pénurie actuelle. Il plaide dès lors pour un assouplissement rapide du texte, et pour la réflexion sur d'autres pistes de solution comme la possibilité, pour les enseignants prépensionnés qui l'accepteraient, de reprendre du service à temps partiel.
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