BRUXELLES 12/11 12:43 (BELGA)
L'opposition MR a annoncé lundi son retrait des négociations avec le PS et le cdH en vue de scinder les pouvoirs organisateur et régulateur de la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière d'enseignement, une réforme qui nécessite une majorité des deux tiers au Parlement.
Cette scission, qui s'inscrit dans le cadre du vaste plan de réforme de la gouvernance de l'école prévue par le Pacte d'excellence, vise à ce que l'administration générale de l'enseignement (AGE) ne soit plus demain à la fois le régulateur/contrôleur de l'enseignement et en même temps l'organisateur de son propre réseau d'enseignement (dit WBE, ex-Etat), comme c'est le cas aujourd 'hui.
Engagées en juin dernier déjà avec l'opposition, les discussions viennent d'achopper sur le volume de fonctionnaires jugés nécessaires pour gérer la nouvelle structure. Pour le MR, les plans PS-cdH actuellement sur la table constituent un "véritable mastodonte" administratif.
"Ce projet comptera à terme près de 560 équivalents temps plein, pour gérer l'enseignement officiel, qui ne représente que 13% des élèves de l'enseignement obligatoire, et ce sans aucune sélection pour s'assurer de l'adéquation du personnel au projet", dénoncent les réformateurs.
Réunis en Conseil lundi, ceux-ci ont dès lors décidé de se retirer des négociations, privant ainsi la majorité du soutien nécessaire à sa réforme.
"A moins d'un changement de position complet, ces discussions sont pour nous terminées", a confié Christophe Cordier, porte-parole du MR interrogé par Belga.
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