BRUXELLES 08/11 15:13 (BELGA)
Le Benelux et les Pays Baltes ont marqué vendredi à Bruxelles leur intention d'automatiser la reconnaissance mutuelle des diplômes et grades délivrés par leurs établissements d'enseignement supérieur.
Ce faisant, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg d'un côté, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie de l'autre, font office de précurseurs en Europe, où le processus de Bologne - qui structure les cycles de formation en Europe - ne permet pas en lui-même cette reconnaissance automatique.
Cette dernière évite aux étudiants des procédures parfois longues et stressantes pour leur accès à d'autres études ou au marché du travail. Elle facilite aussi la vie des établissements d'enseignement supérieur, des entreprises désireuses d'embaucher des diplômés et des autorités.
La reconnaissance automatique existe déjà au sein du Benelux (2015 puis 2018), ainsi qu'entre les trois États baltes (2018). Pour qu'elle se concrétise entre les deux blocs régionaux, un nouveau traité multilatéral sera nécessaire. Ce traité sera ouvert à d'autres pays et d'autres régions.
Le Conseil de l'UE pousse les 28 Etats membres à concrétiser la reconnaissance automatique des qualifications de l'enseignement supérieur avant 2025.
La déclaration d'intention a été signée sous les auspices du secrétaire général du Benelux, Thomas Antoine, dans le bâtiment du Conseil européen à Bruxelles, par les huit ministres de l'Enseignement supérieur concernés. Étaient ainsi présents pour la Belgique Ben Weyts (Communauté flamande), Valérie Glatigny (Fédération Wallonie-Bruxelles) et Harald Mollers (Communauté germanophone).
|