Belga - Enseignement supérieur - Le recouvrement des allocations d'études indûment perçues est abandonné

Anonyme • 16 janvier 2020
Actualité dans le groupe [ARES] Personnel

Le recouvrement des allocations d'études indûment perçues dans l'enseignement supérieur est abandonné, a annoncé jeudi le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du conseil des ministres.

L'abandon du recouvrement concerne les années académiques 2016-2017 à 2019-2020. En outre, les étudiants ayant déjà remboursé partiellement ou totalement leur allocation d'études obtenue pour les années 2016-2017 et 2017-2018 seront remboursés. La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), a par ailleurs été chargée de proposer une solution structu relle dès la prochaine rentrée académique.

"Il est nécessaire que les étudiants sachent plus rapidement s'ils ont droit à une bourse ou non", a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, la question de l'octroi d'allocations à des étudiants "qui ne sont plus dans une trajectoire de réussite" sera posée.

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles était appelé à trancher ce jeudi l'imbroglio né autour des demandes adressées à plusieurs centaines d'étudiants du supérieur de rembourser les allocations d'études qu'ils ont perçues alors qu'ils n'y avaient en réalité plus droit.

En décembre dernier, le gouvernement avait décidé de suspendre ces demandes de remboursement, le temps de réaliser une analyse juridique et budgétaire du dossier.

"Le gouvernement a pris la mesure de la détresse de certains étudiants", selon Mme Glatigny.

Pour l'année académique 2016-2017, la ministre a recensé 866 dossiers de recouvrement pour un montant global d'un peu plus de 305.000 euros (dont quelque 111.000 ont déjà été récupérés), avait-elle indiqué mercredi au Parlement.

Pour 2017-2018, le nombre d'étudiants concernés se chiffre à 843, et ce pour un montant total de 981.000 euros (dont près de 76.000 euros déjà recouvrés).

Quant à l'année académique 2018-2019, le nombre de dossiers grimpe à 916 pour un montant de près de 1,2 million d'euros, dont aucun n'a été récupéré à ce jour.