BRUXELLES 27/08 09:28 (BELGA)
Les filières médicales et paramédicales de l'enseignement supérieur francophone belge sont contingentées pour les personnes ne résidant pas en Belgique. Seul un nombre limité peut y accéder afin de ne pas défavoriser les étudiants belges. Pour déterminer qui est autorisé à s'inscrire, un tirage au sort a été effectué lundi et 1.152 demandes sur un total de 3.906 dossiers introduits ont été satisfaites, indique mardi l'Ares, l'Académie de recherche et de l'enseignement supérieur.
Si l'accès à l'enseignement supérieur belge est libre, certaines filières ont été contingentées: la médecine, la denti sterie, la médecine vétérinaire, la kinésithérapie, la logopédie et l'audiologie. Un quota de 30% maximum de non-résidents y est accepté et de 20% pour les vétérinaires. Si les candidats dépassent cette proportion, les élus sont tirés au sort.
Pour la médecine et la dentisterie, le contingentement est lié aux résultats de l'examen d'entrée. Si trop de non-résidents sont déclarés lauréats, un tirage au sort est opéré, ce qui n'est encore jamais arrivé depuis l'instauration de l'épreuve de sélection en 2017.
Pour les autres filières, il n'existe pas de filtre à l'entrée, un tirage au sort est donc d'office effectué. Selon le cursus, les candidats avaient environ une chance sur trois ou une chance sur quatre d'être sélectionnés. Il était ainsi plus probable d'entamer des études en kinésithérapie (37% de chances d'être retenus) qu'en médecine vétérinaire ou en logopédie (24%).
Les quotas ont été instaurés en 2006 en Fédération Wallonie-Bruxelles pour prévenir la saturation et la dépréciation de la qualité de l'enseignement dans ces cursus prisés des non-résidents et particulièrement des étudiants français.
Selon les chiffres de l'Ares, au total, plus de 40.000 non-résidents étudient en Belgique francophone, soit un étudiant sur cinq. La moitié provient de France.
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