Belga - Formation initiale des enseignants - Le ministre Marcourt assure que le coût de la réforme restera "soutenable" pour la FWB

Anonyme • 9 janvier 2019
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BRUXELLES 09/01 16:57 (BELGA) 
Le ministre en charge de l'Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Claude Marcourt (PS), a assuré mercredi que le coût supplémentaire généré par l'allongement de trois à quatre ans de la formation des enseignants resterait "soutenable" pour les finances de la Fédération.

Interpellé mercredi après-midi en séance plénière du Parlement suite à la publication dans la presse des résultats d'une étude de l'UNamur, le ministre a assuré que les chiffres avancés par celle-ci ne s'écartaient guère de ses propres estimations.

Formés aujourd'hui en trois ans, les instituteurs et régents qui seront formés en quatre ans d'études pourront alors prétendre à un barème plus élevé (encore à déterminer).

Selon des chiffres avancés depuis près d'un an par le ministre, ce surcoût sera de l'ordre de 340 millions d'euros à l'horizon 2060. "L'étude de l'UNamur avance, elle, le chiffre de 370 millions en 2064, soit une différence de moins de 10%", s'est-il défendu en réponse à des questions des députés d'opposition Philippe Henry (Ecolo) et Fabian Culot (MR).

Le coût de plus de 600 millions avancé par l'étude, a encore relevé M. Marcourt, ne porte pas sur l'allongement de la formation à quatre ans, mais bien sur différentes hypothèses relatives au suivi d'une cinquième année de formation, qui n'est pas prévue par le projet de réforme actuellement à l'étude.

"Ces chiffres montrent donc que la réforme est quelque chose de soutenable pour la Fédération", a assuré le ministre.

Celui-ci s'est d'ailleurs félicité de la fuite de cette étude dans la presse, laquelle contredit l'estimation de 1,2 milliard d'euros avancée l'an dernier par le secrétariat général de l'enseignement catholique (SeGEC), a-t-il insisté.

Actuellement à l'étude en commission du Parlement, l'allongement de la formation des maîtres devrait entrer en vigueur en septembre 2020, les premiers diplômés en quatre ans étant, eux, attendus d'ici 2024.

La réforme s'inscrit dans un plan plus large visant à améliorer la qualité globale de l'enseignement francophone, l'un des moins performants des pays développés selon différentes études internationales.

Dans leurs répliques, les députés Henry et Culot ont invité le ministre Marcourt à faire oeuvre de davantage de transparence dans ce dossier.

Keywords:
ENSEIGNEMENT / FORMATION INITIALE DES ENSEIGNANTS / GVTFRA / BUDGET / BRIEF / SHORT

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INT 3 POL fr Author: EDR

ID: 97667087