Belga - "La précarité étudiante nécessite des mesures d'urgence et structurelles" (Glatigny)

Anonyme • 6 mai 2021
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La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR) a rencontré jeudi matin une délégation de la Fédération des étudiants francophones (FEF), qui occupait le hall d'entrée du siège du gouvernement depuis la veille pour réclamer des mesures structurelles contre la précarité étudiante, exacerbée par la crise sanitaire.

"Cet échange était très constructif et a permis de lever une série de malentendus", a commenté la ministre à l'issue de la réunion. "Nous sommes tous d'accord sur le fait que (la précarité étudiante) nécessite des mesures d'urgence et des mesures structurelles, qui rel&eg rave;vent pour partie de la FWB".

Au cours de cette rencontre, la ministre a garanti que l'élargissement du gel du minerval à tous les cursus, comme prévu dans la Déclaration de politique communautaire, "serait analysé budgétairement afin de permettre au gouvernement de prendre attitude avant la fin de l'année 2021".

Mme Glatigny a aussi fait part de sa volonté "d'élargir le champ d'octroi des allocations d'études pour l'année académique 2021-2022 pour tenir compte de l'impact de la crise sanitaire".

"Une réflexion plus large sur l'élargissement structurel des conditions d'octroi et des montants des allocations d'études sera également lancée en 2022".

Lors de cette rencontre, la ministre a rappelé que 15 millions d'euros avaient déjà été débloqués pour augmenter les subsides sociaux aux étudiants confrontés à la crise et doper les aides à la réussite pour les étudiants du premier bachelier, et que le gouvernement avait déjà adopté une série de mesures structurelles au bénéfice des étudiants et des allocations d'études en 2021.

Interrogée de son côté par Belga, la présidente de la FEF, Chems Mabrouk, s'est déclarée "relativement satisfaite" de l'issue de la réunion.

"Il y a des mesures et des échéances. Les engagements sont pris. Une étape est franchie et cette étape est importante", a-t-elle commenté.

Sur cette base, l'organisation étudiante a décidé jeudi de mettre fin à son occupation du hall d'entrée du siège du gouvernement, où cinq étudiants avaient été autorisés à passer la nuit après une journée complète d'occupation mercredi.