L'examen d'entrée à l'École polytechnique de Bruxelles s'est ouvert mercredi matin à 09h00 au palais 3 du Heysel à Bruxelles. Les épreuves de trigonométrie, géométrie, algèbre et analyse s'étaleront sur deux jours consécutifs.
Un grand nombre des 566 élèves inscrits étaient présents. Il s'agit d'un nombre record pour cet examen qui voit le nombre de candidats augmenter d'environ 10% chaque année. "Cela fait une dizaine d'années que cela augmente alors qu'auparavant c'était plus ou moins stable avec 250-300 étudiants tous les ans", rappelle le professeur Jérémie Roland, secrétaire du jury. "Il y a un manque d'ing&e acute;nieurs, singulièrement dans certains domaines, par exemple dans le domaine de l'informatique. La plupart des étudiants obtiennent un emploi rapidement à la fin de leurs études, et beaucoup ont déjà des offres d'emploi avant même d'être diplômés".
Il estime que s'il y a une augmentation du nombre absolu de candidats admis, l'augmentation des inscrits est plus forte, mais le taux de réussite reste quand même relativement constant: "de plus en plus de gens tentent leurs chances et il se fait que parfois ils ne sont pas suffisamment préparés".
Le profil des candidats s'élargit, notamment au niveau de l'âge. Un élève âgé d'à peine 13 ans présente cette année l'examen, contre un minimum à 15 ou 16 ans habituellement. Des personnes souhaitant se reconvertir sur le tard et des parents d'élèves comptent également parmi les inscrits.
Cet examen a été déplacé pour la première fois sur le plateau du Heysel afin de pouvoir respecter au mieux les recommandations sanitaires. "Nous disposerons ainsi des meilleures conditions pour accueillir les élèves en toute sécurité", explique Thomas Lessinnes, professeur à l'École polytechnique de Bruxelles - ULB (Université libre de Bruxelles) et président de jury.
L'épreuve donne accès aux études d'ingénieur civil. En cas d'échec, les candidats peuvent se présenter lors d'une seconde session, qui sera organisée fin août ou début septembre.