BRUXELLES 10/01 13:07 (BELGA)
En 2017, les États membres de l'Union européenne ont dépensé ensemble près de 320 milliards d'euros au titre de la recherche et développement (R&D), soit 2,07% du PIB, contre 2,04% en 2016, rapporte jeudi Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Dix ans auparavant (en 2007), l'intensité de R&D s'établissait à 1,77%. La Belgique a consacré 2,58% de son PIB au secteur.
"Par rapport à d'autres grandes économies du monde, l'intensité (les dépenses) de R&D dans l'UE était beaucoup plus faible qu'en Corée du Sud (4,22% en 2015), qu'au Japon (3,28% en 2015) et qu'aux États-Unis (2,76% en 2015), tandis qu'elle se situait à peu pr&egrav e;s au même niveau qu'en Chine (2,06% en 2015) et qu'elle était bien plus élevée qu'en Russie (1,1% en 2015) et qu'en Turquie (0,96%)", indique Eurostat à titre de comparaison.
En Europe, en 2017, les plus gros efforts ont été fournis en Suède (3,33%) et en Autriche (3,16%), suivies du Danemark (3,06%) et de l'Allemagne (3,02%).
La Finlande (2,76%), la Belgique (2,58%) et la France (2,25% en 2016) ont quant à elles enregistré des dépenses de R&D situées entre 2,0% et 3,0% du PIB.
À l'extrême opposé, l'intensité de R&D était inférieure à 1% du PIB dans huit États membres: en Roumanie (0,5%), en Lettonie (0,51%), à Malte (0,55%), à Chypre (0,56%), en Bulgarie (0,75%), en Croatie (0,86%) ainsi qu'en Lituanie et en Slovaquie (0,88% chacune).
Sur les dix dernières années, les budgets R&D ont progressé dans 21 États membres, surtout en Autriche (de 2,42% en 2007 à 3,16% en 2017) et en Belgique (de 1,84% en 2007 à 2,58% en 2017), souligne Eurostat.
"Les entreprises" restent le premier secteur dans lequel les dépenses ont été réalisées (66% en 2017), viennent ensuite l'enseignement supérieur (22%), les administrations publiques (11%) et les organisations privées à but non lucratif (1%).
Pour rappel, l'objectif de 3% du PIB investis dans la recherche et le développement d'ici 202, est l'un des principaux défis de l'UE pour stimuler la compétitivité.
|