LIEGE 11/12 18:33 (BELGA)
Une cinquantaine de personnes se sont réunies mardi en fin d'après-midi à Liège pour réclamer la sortie de prison immédiate d'un ancien doctorant iranien de HEC Liège.
Ils étaient une cinquantaine à s'être rassemblés mardi après-midi dans le grand hall de HEC Liège, situé rue Louvrex. Des étudiants, des professeurs, des citoyens, des personnalités politiques liégeoises et des membres d'Amnesty International avaient fait le déplacement pour apporter leur soutien à Hamid Babaei, un ancien doctorant iranien de HEC Liège.
Le trentenaire avait décidé en 2013 de retourner dans son pays natal durant la période des grandes vacances. Mais il n'a jamais pu rentrer en Belgique pour poursuivre ses études. Il a été emprisonné pour avoir refusé d'espionner des Iraniens vivant à Liège. "Il s'agit d'un emprisonnement complètement arbitraire. Hamid a d'ailleurs été reconnu comme prisonnier d'opinion par Amnesty. Comme nous jugeons sa détention complètement injustifiée, nous avons décidé de nous mobiliser au moins deux fois par an pour l'aider à le faire sortir de prison", a souligné mardi Nathalie Osay, responsable communication au sein de HEC Liège.
Une marche aux flambeaux a également été organisée ce mardi en plein cœur de Liège où le doyen de l'Ecole de gestion, Wilfried Niessen, et l'administrateur d'Amnesty International, Luc Pire, ont pris la parole à tour de rôle avant de débuter la marche. Après quoi, les flambeaux ont été distribués aux manifestants qui ont pris le chemin des bâtiments centraux de l'Université de Liège, situés place du XX Août. Une fois sur place, ils ont ensuite reçu un vin chaud offert par les étudiants de HEC. "Nous espérons que nos actions pourront aider Hamid qui sait que nous nous mobilisons pour sa libération. Nous avons déj&agra ve; réussi à lui faire parvenir des photos des manifestations par le biais de son épouse. Il nous a fait savoir qu'il en était très reconnaissant et qu'il était heureux de savoir qu'il était soutenu malgré les années qui passent", a commenté la responsable communication de HEC Liège. "Même si nous savons qu'il est à présent emprisonné dans un établissement où les conditions humaines sont meilleures que dans son précédent centre pénitentiaire, nous espérons sincèrement arriver à sensibiliser les autorités iraniennes. Et leur faire comprendre que nous restons vigilants à ce qu'elles font à l'égard de Hamid", a-t-elle conclu.
|