Belga - L'Ufapec réclame une revalorisation globale du métier de directeur d'école

Anonyme • 25 août 2020
Ressource dans le groupe [ARES] Personnel

A une semaine de la rentrée des classes, l'Union francophone des associations de parents de l'enseignement catholique (Ufapec) réclame une revalorisation globale des fonctions de directeur d'école, un métier clé du système éducatif mais qui suscite de moins en moins de vocations.

Sollicitée par des parents qui s'étonnaient d'une rotation importante au poste de directeur de l'école de leurs enfants, l'association a mené l'enquête auprès de directeurs. Elle en tire un état des lieux qui n'est certes pas nouveau mais qui n'en reste pas moins inquiétant.

Alors qu'ils ont un rôle central, moteur, à jouer dans leur établissement -et d'ailleurs renforcé par le Pacte d'excellence-, ces professionnels vivent bien souvent un profond malaise.

Salaire peu en rapport avec les responsabilités, manque de reconnaissance, manque d'autonomie, manque de moyens financiers et humains, complexité générée par les réformes successives, manque d'accompagnement administratif, les causes du blues des directeurs sont nombreuses avec pour conséquences une explosion de burn-out, un turn-over important, et une pénurie grandissante.

Pour l'Ufapec, sans amélioration globale du métier de directeur, c'est tout bonnement la qualité de l'ensemble de notre système d'enseignement qui est à terme menacé.

Elle réclame en conséquence une simplification des procédures de recrutement pour les directeurs, la possibilité d'ouvrir ces fonctions à des travailleurs du privé avec des compétences en leadership (pour autant qu'ils disposent toutefois d'un titre pédagogique) avec la reconnaissance de leur ancienneté acquise en dehors de l'école, une revalorisation salariale, une meilleure formation ainsi qu'une plus grande autonomie pour ceux-ci.