Belga - Projet de fusion UCL-Saint-Louis - Un avant-projet de décret approuvé en première lecture intégrant aussi la fusion Ihecs-ULB

Anonyme • 13 décembre 2018
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BRUXELLES 13/12 12:23 (BELGA) 
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé mercredi en première lecture un avant-projet de décret visant à permettre la fusion entre l'UCL et l'Université Saint-Louis, mais aussi dans un même élan l'intégration envisagée de la Haute école de communication sociale Ihecs au sein de l'ULB.

Annoncé à l'été 2016 déjà, ce projet de mariage entre l'UCL et Saint-Louis avait suscité pas mal de remous parmi les autres universités de la Fédération, en particulier auprès de l'ULB qui voyait d'un très mauvais oeil une nouvelle extension de l'UCL sur son pré carré bruxellois.

Face à ces tensions, le projet n'avait guère eu d'écho auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt (PS), ce dernier voulant une décision "consensuelle" entre acteurs pour ne pas mettre à mal le fragile équilibre dessiné par le décret de 2013 sur le paysage de l'enseignement supérieur.

Il y a un an, le dossier avait toutefois connu un nouveau développement avec l'annonce d'un projet d'intégration de l'Ihecs au sein de l'ULB, laissant ainsi entrevoir une possible paix des braves par la conclusion d'un accord global.

Pour ne pas être accusé d'avoir entravé ces mariages, le gouvernement de la Fédération a approuvé mercredi un avant-projet de décret permettant ces deux fusions, même si deux questions -d'envergure- doivent encore être tranchées.

Il reste notamment à régler de délicates questions financières, le départ de l'imposante Ihecs de la Haute école Galilée ne pouvant trop léser cette dernière d'un point de vue budgétaire.

Le second point à trancher porte, lui, sur la question tout aussi sensible des "habilitations", c'est-à-dire les autorisations accordées aux universités pour dispenser telle ou telle formation.

"Il faut des garanties pour ne pas augmenter la concurrence (entre universités) sur le territoire bruxellois", souligne le ministre Marcourt qui a fait une série de propositions en ce sens. Mais à ce stade, il reconnaît toutefois qu'il n'y a pas encore de compromis entre les acteurs.

La discussion porte notamment sur les cours que l'UCL-Saint-Louis pourrait être amenée à ne pas, ou plus, organiser dans la capitale.

L'avant-projet de décret ayant été approuvé en première lecture mercredi en gouvernement, celui-ci va à présent être soumis pour avis à l'ensemble des acteurs, à savoir l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES), les organisations syndicales, mais aussi les organisations étudiantes.

Conformément à la procédure, le texte sera ensuite soumis à l'avis du Conseil d'Etat, avant un examen en seconde puis troisième lecture au gouvernement.

Selon le ministre Marcourt, même s'il ne reste plus que quelques mois utiles avant les élections, ce décret pourrait encore très bien être voté au Parlement avant la fin de cette législature. Pour autant bien sûr que les derniers compromis entre acteurs ne tardent pas trop à être forgés.

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GVTFRA / PROJET DE FUSION UCL-SAINT-LOUIS / ENSEIGNEMENT / BRIEF / SHORT

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INT 3 POL fr Author: EDR

ID: 97268800