Belga - Rentrée scolaire - L'Ufapec demande aux négociateurs francophones de ne pas toucher au Pacte d'excellence

Anonyme • 27 août 2019
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BRUXELLES 27/08 15:23 (BELGA) 
Alors que les discussions politiques pour la formation d'une nouvelle majorité en Fédération Wallonie-Bruxelles semblent être entrées dans leur dernière ligne droite, l'Union francophone des associations de parents de l'enseignement francophone (Ufapec) a appelé la future majorité à ne pas revoir les contours du Pacte pour un enseignement d'excellence, laborieusement négocié durant près de trois ans par les acteurs de l'école.

"Nous attendons que le futur gouvernement entretienne les dynamiques mises en route par le Pacte", insiste Bernard Hubien, secrétaire général de l'association.

Celle-ci appelle notamment le futur gouvernement à mettre en oeuvre comme prévu l'allongement d'un an du tronc commun jusqu'à la fin de la 3e secondaire, d'assurer une remédiation immédiate et individualisée pour les élèves en difficultés, de confirmer le nouveau pilotage des écoles, et de préserver le rôle moteur des acteurs scolaires dans la poursuite du vaste chantier qui devrait s'achever d'ici 10 ans.

"Nous espérons que la ou le futur ministre de l'Education aura l'humilité de ne pas vouloir accrocher son nom à une nouvelle réforme, mais plutôt de s'inscrire dans la continuité du chantier lancé par les ministres Joëlle Milquet, et puis Marie-Martine Schyns", ajoute l'Ufapec.

Face à la pénurie d'enseignants dans les écoles, l'association recommande au futur gouvernement de prendre d'urgence ce problème à bras-le-corps. Pour l'association, ce n'est pas le décrié décret sur les titres et fonctions qui est à la cause du déficit actuel, mais plutôt le manque de jeunes attirés par le métier d'enseignant.

"Contrairement à ce qui était le cas il y a quarante ans, l'image sociale de la fonction d'enseignant n'est aujourd'hui plus positive. Le métier a été socialement dévalué", constate Bernard Hubien. Pour y remédier, le futur gouvernement devrait en conséquence lancer une vaste campagne de promotion, selon lui.

Par ailleurs, en écho au combat du secrétariat général de l'enseignement catholique (SeGEC), l'Ufapec demande aussi au futur gouvernement l'égalité de financement pour tous les réseaux d'enseignement.

Enfin, l'association espère bien que la prochaine majorité reverra le décret régissant les inscriptions en 1re année du secondaire, mais sans abroger pour autant le texte.

Afin d'éviter de voir renaître "les zones d'opacité du passé" et les "inscriptions à la tête du client", l'Ufapec préconise clairement le maintien du formulaire unique d'inscription tel qu'il existe aujourd'hui, ainsi que la période d'inscription préalable afin que tous les parents aient le même accès équitable.

Elle réclame toutefois l'abandon des critères géographiques, notamment ceux liés à l'école primaire, au profit d'une meilleure prise en compte des choix pédagogiques exprimés par les parents. "Nous voulons simplement que les choix posés par les parents aient plus de poids", insiste M. Hubien.

Keywords:
BRIEF / RENTRéE SCOLAIRE / ENSEIGNEMENT / GVTFRA / PARTIS / SHORT

Metadata:
INT 3 POL fr Author: EDR

ID: 101993683