Belga - Seul 1/3 des médecins diplômés en 2025 sera issu d'une faculté francophone, alerte le Cium

Anonyme • 4 juin 2019
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BRUXELLES 04/06 15:25 (BELGA) 
Le Comité inter-universitaire des étudiants en médecine (Cium) est inquiet pour l'avenir. Ce n'est pas neuf, vu la saga qui sévit depuis des années autour des numéros Inami mais la publication des quotas pour 2025 au Moniteur belge le 28 mai n'a pas rassuré l'association étudiante. Selon ses calculs, à peine un médecin sur trois diplômé en 2025 sera issu d'une faculté francophone, alerte-t-elle mardi.

Le quota pour 2025, valable pour ceux qui débuteront leurs études en 2019, sera identique à celui de 2024. A la base, une répartition 60%-40% est opérée entre les néerlandophones et les francophones. Les premiers auraient ainsi droit à 860 num&eac ute;ros Inami et les francophones à 585.

Sauf qu'un principe de lissage négatif est désormais appliqué. En effet, alors que le principe de quota est instauré depuis une vingtaine d'années, une sélection efficace n'a pas toujours été opérée du côté francophone du pays. Elle était même parfois inexistante. Résultat: trop d'étudiants ont reçu un numéro Inami pendant de nombreuses années. Pour y pallier et surtout parce que la Flandre, de son côté, organisait un examen d'entrée, moins de numéros que prévus seront attribués à des étudiants francophones. En 2025, seuls 505 étudiants francophones pourront donc prétendre à ce s&ea cute;same contre 929 néerlandophones, indique le Cium. "A peine un sur trois", s'inquiète-t-il.

Le Cium n'est pas plus rassuré quant au sort réservé aux étudiants qui ont débuté leur long parcours en 2019. Car toujours du côté francophone, plus de 1.100 candidats ont été déclarés lauréats à l'examen d'entrée pour moins de 600 attestations disponibles à la fin de leurs études. A quelle sauce ces étudiants surnuméraires seront-ils mangés?, s'interroge Giovanni Briganti, président du Cium. Ils sont plongés "dans une incertitude paralysante concernant leur avenir", prévient le Comité, qui craint qu'une sélection supplémentaire ne soit mise en place en fin d'études. Toutefois, le Conseil de s ministres avait approuvé en avril dernier que cette sélection ne serait instaurée qu'à partir de 2026 et seulement si l'examen d'entrée de 2020 "permettait à un nombre trop important de médecins d'entamer des études eu égard au quota fixé par la loi".

La situation risque d'être bloquée "pendant une période non négligeable à cause des résultats très polarisés des élections fédérales", craint le Cium. "Nous demandons aux acteurs politiques et académiques responsables de prévoir des mesures le plus tôt possible pour clarifier la situation de ces étudiants", conclut-il.

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BRIEF / SANTE / SECSOC / ASSOCIATIF / #INAMI / ENSEIGNEMENT / SHORT

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INT 3 GEN fr Author: OLA

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