Revue de presse d'octobre 2019

Il y a trois ans, l'Institut des hautes études des communications sociales (Ihecs) décide de rénover son espace de restauration vieillissant et de le renommer LOFT58. L'objectif est aujourd'hui de faire vivre cet espace en dehors des périodes de cours. "Un lieu comme le nôtre, en plein centre de Bruxelles, peut combiner à la fois une fonction de restauration et de rencontre pour les étudiants et le personnel la journée et une fonction de diffusion et d'animations culturelles en soirée", explique Amandine Bisqueret, chargée de communication à l'Ihecs et coordinatrice de LOFT58.

Programmation au printemps

Pouvant accueillir jusqu'à 400 personnes, la salle a été équipée de matériel son et lumière. L'Ihecs y a investi 150.000 euros, la Loterie Nationale et le ministère de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles y ajoutant respectivement 20.000 et 12.500 euros. Pour faire vivre les ambitions du lieu, LOFT58 s'est entouré de Mélanie Lalieu, ancienne directrice des Riches-Claires et de Katia Mahieu, attachée de presse.

Si le but principal est de faire éclore des talents issus de l'Ihecs, la programmation sera ouverte à tous les artistes émergents en Communauté française. "Des Balimurphy, Girls in Hawaii, Cloé du Trèfle, Jali, Marie Warnant, Pablo Andres, et j'en oublie sont passés à l'Ihecs. Aujourd'hui, nous avons BYRN, Mia Lena, Fei-Lin et sans doute beaucoup d'autres qui ne demandent qu'à pouvoir s'exprimer", détaille Amandine Bisqueret.

En attendant les premiers noms de la programmation qui doit démarrer au printemps prochain, le LOFT58 accueillera ses premiers artistes en résidence pendant les vacances d'hiver, une initiative qui sera renouvelée pendant chaque congé scolaire.

"On n'a pas la prétention de former des artistes", précise tout de même Amandine Bisqueret. "On aura aussi des conférences de presse, des stand-up, peut-être de l'impro ou du théâtre. On donne la parole aux étudiants sous toutes ses formes, ce qui fait partie de la communication", conclut la coordinatrice.

Ce dimanche, parmi les 50.000 sportifs qui participeront au célèbre marathon de New York se trouveront deux participants liégeois à l’allure quelque peu particulière.

Pour l’occasion, le neurologue Steven Laureys et son fils Hugo vont en effet parcourir les 42,195 kilomètres avec des électrodes collées sur le front. Un dispositif qui leur permettra de mesurer en temps réel leur fonctionnement cérébral. « Une primeur mondiale », se félicite l’ULiège.

Directeur de recherches au FNRS et responsable du Centre du Cerveau de l’université de Liège, Steven Laureys n’en est pas à son coup d’essai en matière d’expérience originale. Connu dans le monde entier pour ses travaux sur le coma et les troubles de la conscience, il avait également étudié le cerveau de Matthieu Ricard, le moine bouddhiste ami du Dalaï-lama, alors qu’il était en pleine séance de méditation.

C’est lui également qui avait pu prouver, avec son équipe que Rom Houben, un Liégeois qui était dans le coma depuis 23 ans, avait toujours vécu dans un état de conscience. Ce qui lui avait alors valu l’intérêt des médias du monde entier…

Cette fois, il veut attirer l’attention du grand public sur les bienfaits de l’activité physique sur le fonctionnement cérébral et mental.

« Des études scientifiques récentes montrent que le sport n’est pas uniquement bon pour notre bien-être physique mais qu’il améliore aussi nos fonctions cognitives, réduit le stress et l’anxiété et pourrait même ralentir le processus de vieillissement mental », souligne Steven Laureys.

Ce qu’il entend démontrer grâce aux mesures qui seront réalisées en temps réel lors du marathon de New York. Une prouesse sportive, mais aussi technologique : « Le défi sera de faire fonctionner notre système chez une personne qui bouge et transpire (jusqu’à 6 litres pendant le marathon). Si ça marche comme espéré, les deux coureurs vont recevoir un neuro-feedback immédiat de leur activité neuronale, et tout le monde pourra en être témoin en direct via internet » explique le professeur Nathan Intrator de Tel-Aviv, qui participe à ce projet aux côtés également de l’équipe du Coma Science Group de l’ULiège, de Jean-François Kaux, le responsable de Sport² du CHU et du professeur Franco Cammarota, de la Fondazione Europea di Ricerca Biomedica (Ferb Onlus).

Geoffrey Wolff

Ce conseil a nommé Mme Thyssen comme seule candidate pour succéder à Herman Daems, une approbation finale est attendue le 7 novembre.

Le poste n'est pas à temps plein. Mme Thyssen devrait prendre ses fonctions à partir du 1er juin prochain.

Le conseil d'administration de l'université établit les lignes directrices de l'université et endosse la responsabilité juridique. Il est composé de 25 membres.

Mme Thyssen n'était pas disponible pour un commentaire.

On attendait le retour de l’eau du lac de Louvain-la-Neuve dans le courant du mois d’octobre. Les promeneurs qui le longeront aujourd’hui peuvent pourtant constater que le plan d’eau si bucolique n’est toujours pas rempli !

Nous nous sommes tournés vers l’UCLouvain, le propriétaire de ce lac qui, au départ, sert de bassin d’orage. Rappelons qu’il a été construit en 1984 par des étudiants bio-ingénieurs et qu’il est vidé en général tous les cinq ans. L’objectif est de permettre à la végétation aquatique de se régénérer et de faire le tri au niveau de la biodiversité.

Plusieurs tonnes de poissons appartenant à une dizaine d’espèces différentes ont été retirés en février. « Le lac est rempli… en partie », nous répond la porte-parole de l’UCLouvain. « Une seule vanne a été fermée, celle qui alimente la Malaise et la Dyle, au fond du lac ». À Cet endroit, du côté de la Ferme équestre, il y a donc de l’eau. « Par contre, l’autre vanne, côté centre, n’a pas encore été fermée ».

Il y a une (bonne) raison à cela. « On y a réalisé des rénovations en béton ». Le déversoir a en effet été percé afin de mieux réguler les masses d’eau en cas de fortes pluies. Il faut attendre encore un peu pour immerger la zone. « Je viens d’apprendre que l’autre vanne allait être fermée la semaine prochaine ».

Mi-novembre ?

Cela veut donc dire qu’il va enfin se remplir complètement. « Mais cela va mettre un certain temps pour le remplir ». Une partie des poissons, environ la moitié, sera remise dans le lac. Ils nagent actuellement dans la pisciculture du Bois de Lauzelle. « Les autres avaient été donnés au Département de la Nature et des Forêts de la Région wallonne dans le but de repeupler certaines rivières ». Cela a été notamment le cas des brochets qui ont été rejetés dans la Meuse.

Le dernier « vidage » du lac avait été effectué en 2014. Pour récupérer tous les poissons, il a fallu l’aide d’une trentaine de personnes. Il faut dire que l’endroit est plutôt grand. Le lac s’étend sur une superficie de cinq hectares et compte 85.000 mètres cubes d’eau. Parmi les espèces retrouvées, outre les brochets, il y avait des gardons, des perches, des écrevisses, des rotengles, des moules anodontes et même des tortues californiennes ou de Floride abandonnées par leurs propriétaires.

Précisons que les cinq îles flottantes ont été rénovées. La partie immergée des îles sera entourée d’un grillage permettant aux petits poissons de se protéger de leurs prédateurs.

Pierre Nizet

J.Vd.

Faux, il y a, c’est certain. Et celui qui en fit l’usage savait que le diplôme universitaire dont il espérait l’équivalence était bidouillé…

À l’audience du 2 octobre, Mamy C., 31 ans, originaire de Guinée, joua l’innocence. Il avait reçu d’un cousin, au sens large, un document émanant de la Faculté des sciences de Conakry et daté du 20 novembre 2009. Le 1er février 2018, il le produisit dans l’espoir d’obtenir l’équivalence chez nous. Il déclara avoir terminé ses études en 2008. Des contacts furent pris avec l’université guinéenne qui confirma que ce document était un faux.

À l’audience, Mamy expliqua son parcours. «J’ai eu des problèmes à l’armée en Guinée. Je suis arrivé en Belgique sans mes notes de cours et sans document attestant ma réussite scolaire. Je suis réfugié politique, on a reconnu que mon intégrité physique était en danger. Je suis consultant en informatique dans une chaîne de distribution et je poursuis mes études, en fin de cursus.»

La Communauté française s’était portée partie civile. Son avocat parla de zones d’ombre. «Il n’est pas établi qu’il ait terminé son cycle en Guinée.» Pour le substitut de service, personne ne s’avisera de nier que le document présenté par le prévenu est un faux. Mais l’intéressé le savait-il? «Je ne sais pas le démontrer au-delà de tout doute raisonnable.» Il ne pouvait donc que requérir l’acquittement.

Le tribunal n’a pas été de cet avis. Certes, le prévenu est acquitté pour le faux, mais le jugement dit que l’intéressé ne pouvait ignorer que le document transmis était un faux. Donc, il en a fait usage en pleine connaissance de cause.

Le tribunal a accordé la suspension simple du prononcé, soit la peine la plus légère.

À l’occasion des 50 ans de la Laïcité, le CAL/Luxembourg, ABA Luxembourg et Gaume Laïcité invitent à une conférence d’Edgar Szoc et de Benoit Van der Meerschen le lundi 4 novembre à 20 h à la Haute École Robert Schuman à Virton. Ils aborderont les trois valeurs essentielles pour construire demain: la liberté, la démocratie et l’égalité.

061/22 50 60 – courrier@cal-luxembourg.be